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6 : Métaphysique

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    Un gland se trouve sur une branche entourée de feuilles de chêne.
    Figure 6.1 Être et devenir. Le gland et le chêne nous permettent de poser plusieurs questions métaphysiques. Y a-t-il des causes premières ? Les choses ont-elles des essences ? Les choses évoluent-elles selon un chemin prédéterminé ? (crédit : « Acorn » de Shaun Fisher/Flickr, CC BY 2.0)

    Il est difficile de définir la métaphysique. En résumé, une définition possible est que la métaphysique est le domaine de la philosophie qui vise à identifier ce qui est réel. Vous vous demandez peut-être pourquoi une personne raisonnable consacrerait du temps à chercher une réponse à une question qui, à première vue, semble évidente. Mais en examinant de plus près le monde qui vous entoure, il peut être difficile d'identifier ce qui est réel.

    Pensez au gland. Comme vous l'avez probablement appris grâce aux sciences de la vie, un gland est destiné à devenir un chêne. Si vous regardiez le gland et que vous le compariez au chêne, vous verrez deux choses radicalement différentes. Comment une chose peut-elle changer et rester la même chose ?

    Aristote donne un aperçu de la façon dont le gland et le chêne représentent le changement mais au sein d'un même être. Dans la pensée d'Aristote, chaque être a une fin ou un but précis. Comme telos signifie « fin » en grec (fin en tant que cible ou objectif), ce point de vue est connu sous le nom de téléologique. De plus, chaque être est décrit comme ayant une fonction spécifique (ergon) par laquelle cet être cherche la fin appropriée.

    Dans le cas d'un chêne, le chêne travaille depuis son gland jusqu'à la plénitude du chêne. Aristote décrit le devenir comme un mouvement d'un état de potentialité à une réalité. On pourrait dire que ce qui est le plus vrai en ce qui concerne le chêne se trouve sous le mouvement du gland au chêne. Le passage de la potentialité à la réalité est une méthode pour donner un sens au changement tout en maintenant un sentiment constant ou sous-jacent d'être véritable.

    Comme vous le découvrirez, le thème de la métaphysique est vaste et soulève de nombreuses questions.

    • Qu'est-ce qui est réel ?
    • Qu'est-ce que l'être ?
    • Y a-t-il un but à notre être ?
    • Qu'est-ce que le soi ?
    • Y a-t-il un Dieu ?
    • Les êtres humains (quelle que soit leur définition) possédent-ils le libre arbitre ?

    Les questions métaphysiques ont tendance à ne pas être des points de repos mais des points de départ. Ce chapitre commence par explorer de nombreuses questions simples mais interdépendantes dans le cadre de la recherche du réel.

    La première page du livre d'Aristote montre le titre, Ton Meta Ta Physika, en haut de la page, suivi du texte ci-dessous.
    Figure 6.2 Le terme métaphysique vient du livre éponyme d'Aristote. La première phrase se traduit par « Tous les hommes, par nature, désirent savoir ». Notre désir de révéler la compréhension la plus profonde et la plus discrète de la réalité est au cœur de la métaphysique. (crédit : « Aristote : Metaphysique, première page de l'édition d'Emmanuel Bekker, 1837. » par Wikimedia, domaine public)