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6.5 : Résumé

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    6.1 Substance

    Le terme latin substantia, traduit par « substance », est souvent utilisé pour désigner la réalité fondamentale qui soutient ou sous-tend des caractéristiques qui sont accessoires à la même chose. Les philosophes de la Grèce antique étaient à la fois monistes et dualistes. Les philosophes indiens ont développé l'idée de l'atomisme. Le défi de la persévérance (c'est-à-dire savoir si l'on peut dire qu'une chose conserve son identité malgré les changements introduits au fil du temps) peut être exploré dans le cadre de l'expérience de pensée du Navire de Thésée.

    6.2 Soi et identité

    Il existe différentes réponses à la question « Qu'est-ce que le soi ? » Le point de vue judéo-chrétien tend à poser le « vrai vrai moi », ou le vrai moi, en termes d'âme. Les points de vue hindous et bouddhistes identifient le soi à « l'atman ». Atman est un terme ancien qui a de nombreuses significations, mais il est généralement traduit par « moi éternel », « âme » ou même « souffle ». Contrairement à la vision judéo-chrétienne, l'âme se réincarne jusqu'à ce que le soi soit libéré de la réincarnation (moksha). La doctrine bouddhiste de l'absence de soi (anatman) a remis en question la vision occidentale selon laquelle le soi est considéré comme durable. Il n'y a pas de soi persistant ; au sein du bouddhisme, le « moi » est éphémère.

    Une deuxième question abordée dans cette sous-section est la réalité de l'esprit. Beaucoup de gens identifient l'esprit comme étant le cerveau. Peut-être que les tentatives visant à réduire la pensée à un esprit indépendant sont les vestiges d'une vision dépassée. Le difficile problème de la conscience est identifié comme l'incapacité d'expliquer sa conscience d'être conscient. Le comportementalisme, la compréhension du soi en termes de comportement, est l'une des explications possibles de la réalité ultime du soi.

    6.3 Cosmologie et existence de Dieu

    La tentative de démontrer l'existence de Dieu a pris de nombreuses formes et s'est produite dans de nombreuses cultures. Les arguments cosmologiques considèrent ce que l'on trouve dans l'expérience, c'est-à-dire qu'ils sont a posteriori et passent des effets observés à la cause. Les arguments ontologiques ne sont pas fondés sur l'expérience mais invitent les personnes, en tant que penseurs, à appliquer la raison afin de parvenir à une conclusion (ce sont des arguments a priori). Ces arguments, tout comme un géomètre pourrait examiner la nature d'un triangle et prouver ensuite un théorème concernant la triangularité, ne font pas appel à l'expérience. Ils supposent plutôt que les attributs fondamentaux de Dieu sont connus par la raison. Les théoriciens de la morale soutiennent l'existence d'un être divin en tenant compte de la possibilité de valeurs objectives.

    Comment l'existence du mal pourrait-elle soutenir ou contester l'existence d'un dieu ? Le problème évident du mal prend en compte la réalité de la souffrance et remet en question les attributs que nous pouvons appliquer à Dieu étant donné l'existence de la souffrance. Comme toutes les traditions n'adoptent pas la même cosmologie, certaines traditions (comme la vision africaine ou yorubaise) n'ont pas ce problème particulier. Augustin, travaillant dans une cosmologie chrétienne, a tenté de répondre au défi en posant le mal comme l'absence de bien. Ainsi, un dieu ne pouvait pas être contesté comme étant bon si le mal existait, car le mal n'était que la privation (l'absence) du bien.

    6.4 Libre arbitre

    La sensation de liberté prouve-t-elle l'existence de la liberté ? La réponse libertaire métaphysique déclare que l'action humaine est libre et en dehors de la causalité observée qui régit les objets naturels. Parce que le libre choix existe, nous sommes coupables de nos décisions. La réponse déterministe, dans sa forme dite dure, indique que toutes les actions sont régies par les lois et les principes observés dans la nature. Selon ce point de vue, les actions des personnes, bien qu'accompagnées d'un sentiment de liberté, ne sont en fait pas gratuites. Cette section examine la position déterministe souple, selon laquelle, tant que l'agent moral n'est pas confronté à des contraintes internes concernant le choix à faire, l'action peut être libre. Le déterminisme doux est considéré comme une position compatibiliste, car l'absence de possibilités alternatives a été considérée comme compatible avec la liberté. L'indéterminisme, qui observe l'incapacité de la raison humaine à saisir la réalité et toutes les chaînes de cause à effet dans leur intégralité, affirme que la possibilité qu'un événement soit en dehors d'une séquence de cause à effet suffit à affirmer la possibilité de la liberté humaine.