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13 : Contrôle de la croissance microbienne

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    Dans quelle mesure la propreté est-elle propre ? Les gens lavent leur voiture et passent l'aspirateur sur les tapis, mais la plupart ne voudraient pas manger sur ces surfaces. De même, nous pouvons manger avec de l'argenterie nettoyée au lave-vaisselle, mais nous ne pouvions pas utiliser le même lave-vaisselle pour nettoyer les instruments chirurgicaux. Comme le montrent ces exemples, « propre » est un terme relatif. Le lavage des voitures, l'aspirateur et le lavage de la vaisselle réduisent tous la charge microbienne sur les articles traités, les rendant ainsi « plus propres ». Mais la question de savoir s'ils sont « suffisamment propres » dépend de l'usage auquel ils sont destinés. Comme les gens ne mangent pas normalement dans les voitures ou les tapis, ces articles ne nécessitent pas le même niveau de propreté que l'argenterie. De même, étant donné que l'argenterie n'est pas utilisée pour la chirurgie invasive, ces ustensiles ne nécessitent pas le même niveau de propreté que le matériel chirurgical, qui doit être stérilisé pour prévenir les infections.

    Pourquoi ne pas faire preuve de prudence et tout stériliser ? Stériliser tout ce avec quoi nous entrons en contact n'est pas pratique et peut être dangereux. Comme le montre ce chapitre, les protocoles de stérilisation nécessitent souvent des traitements fastidieux en temps et en main-d'œuvre qui peuvent dégrader la qualité de l'article traité ou avoir des effets toxiques sur les utilisateurs. Par conséquent, l'utilisateur doit tenir compte de l'utilisation prévue de l'article lorsqu'il choisit une méthode de nettoyage afin de s'assurer qu'il est « suffisamment propre ».

    Une photo de l'intérieur d'une voiture accompagnée d'un tableau indiquant le nombre moyen de CFU par surface de 6,5 x 6,5 cm. Loquet de porte — 256. Serrure de porte — 14. Commande de verrouillage des portes — 182. Poignée de porte — 29. Contrôle des fenêtres — 4. Bouton du régulateur de vitesse — 69. Volant — 239. Volant intérieur — 390. Le volume de la radio est connu — 99. Levier de vitesses — 115. Console centrale — 506.
    Figure\(\PageIndex{1}\) : La plupart des environnements, y compris les voitures, ne sont pas stériles. Une étude 1 a analysé 11 sites dans 18 voitures différentes afin de déterminer le nombre d'unités formant des colonies microbiennes (CFU) présentes. La console centrale hébergeait de loin le plus de microbes (506 CFU), probablement parce que c'est là que les boissons sont placées (et souvent renversées). Les sites fréquemment touchés présentaient également des concentrations élevées. (crédit « photo » : modification de l'œuvre de Jeff Wilcox)

    • 13.1 : Contrôle de la croissance microbienne
      Les objets inanimés, tels que les poignées de porte, les jouets ou les serviettes, qui peuvent héberger des microbes et contribuer à la transmission de maladies, sont appelés vecteurs. Deux facteurs influent fortement sur le niveau de propreté requis pour un parasite donné et, par conséquent, sur le protocole choisi pour atteindre ce niveau. Le premier facteur est l'application pour laquelle l'article sera utilisé et le second est le niveau de résistance des agents pathogènes potentiels au traitement antimicrobien.
    • 13.2 : Utilisation de méthodes physiques pour contrôler les microorganismes
      Depuis des milliers d'années, les humains utilisent diverses méthodes physiques de contrôle microbien pour la conservation des aliments. Les méthodes de contrôle courantes incluent l'application de températures élevées, le rayonnement, la filtration et la dessiccation (séchage), entre autres. Bon nombre de ces méthodes tuent les cellules de manière non spécifique en perturbant les membranes, en modifiant la perméabilité des membranes ou en endommageant les protéines et les acides nucléiques par dénaturation, dégradation ou modification chimique.
    • 13.3 : Utilisation de produits chimiques pour contrôler les microorganismes
      Outre les méthodes physiques de contrôle microbien, des produits chimiques sont également utilisés pour contrôler la croissance microbienne. Une grande variété de produits chimiques peuvent être utilisés comme désinfectants ou antiseptiques. Cette section décrit les divers produits chimiques utilisés comme désinfectants et antiseptiques, y compris leurs mécanismes d'action et leurs utilisations courantes.
    • 13.4 : Tester l'efficacité des antiseptiques et des désinfectants
      Plusieurs conditions environnementales influent sur la puissance et l'efficacité d'un agent antimicrobien. Par exemple, la durée de l'exposition est particulièrement importante, une exposition plus longue augmentant l'efficacité. De même, la concentration de l'agent chimique est également importante, les concentrations les plus élevées étant plus efficaces que les plus faibles. La température, le pH et d'autres facteurs peuvent également affecter l'efficacité d'un agent désinfectant.
    • 13.E : Contrôle de la croissance microbienne (exercices)

    Notes

    1. 1 R.E. Stephenson et coll. « Élucidation des bactéries présentes dans l'habitacle des voitures et stratégies visant à réduire la présence d'agents pathogènes potentiels. » Bioencrassement 30 no 3 (2014) :337—346.

    Vignette : Image au microscope électronique à balayage de la bactérie Vibrio cholerae, qui infecte le système digestif. (Domaine public ; T.J. Kirn, M.J. Lafferty, C.M.P Sandoe et R.K. Taylor).