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8.6 : Termes clés

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    Altruisme
    le soin désintéressé du bien-être des autres.
    Antiréalisme
    la position philosophique qui soutient que la moralité est subjective et non objective.
    Arête
    l'ancien mot grec désignant la vertu. Cela peut également être traduit par « excellence ».
    Ataraxie
    l'objectif de l'hédonisme d'Épicure : la tranquillité, c'est-à-dire l'absence de douleur mentale, émotionnelle et physique.
    Impératif catégorique
    Le concept de raisonnement et d'action moraux de Kant. « Agissez uniquement selon cette maxime selon laquelle vous pouvez, en même temps, faire en sorte qu'elle devienne une loi universelle » (Kant [1785] 1998, 31). Cela signifie que vous savez qu'une action est morale, si elle peut être universelle pour tout le monde.
    Cognitivisme
    la position philosophique selon laquelle les valeurs sont cognitives et expriment des déclarations sur les propriétés des choses ou des états d'événements.
    Compassion
    la capacité de prendre soin des autres ou de partager leur souffrance.
    Conscience
    le sens intérieur du bien et du mal d'un individu.
    Déclarations descriptives
    des déclarations qui décrivent des faits ou la façon dont le monde est.
    Théorie divine du commandement
    la position philosophique qui utilise Dieu comme principe de moralité. Ce qui est bon est déterminé par les commandements de Dieu.
    Émotivisme
    une branche du non-cognitivisme qui soutient que les jugements de valeur expriment uniquement des émotions.
    Empathie
    la capacité de partager les sentiments des autres.
    Naturalisme éthique
    la position philosophique selon laquelle les valeurs morales sont fondées sur des faits naturels concernant le monde, et non sur les sentiments ou les croyances subjectifs des individus.
    Eudaimonie
    le terme grec ancien pour « bonheur » ou « épanouissement humain ». Cela signifie littéralement « bon » (eu) « esprit » (daimon).
    Problème d'euthyphro
    un défi pour les systèmes éthiques théistes. Il demande si quelque chose est bon parce que Dieu le commande ou si Dieu le commande parce qu'il est bon.
    Allégations évaluatives
    des déclarations qui expriment un jugement sur la valeur d'une chose ou sur la façon dont le monde devrait être.
    Esthétique quotidienne
    une approche de la théorie esthétique qui met l'accent sur des expériences esthétiquement significatives dans la vie quotidienne des gens.
    Machine d'expérience
    une expérience de pensée dans laquelle est évoquée la possibilité qu'une personne puisse mener une vie agréable en étant branchée sur une machine qui stimule des expériences agréables dans son cerveau.
    Valeur extrinsèque
    la qualité d'être valorisé pour autre chose.
    Distinction fait-valeur
    la distinction entre ce qui est vrai (les faits) et ce que les gens pensent devoir être le cas (valeurs) en se fondant sur des croyances concernant ce qui est bon, beau, important, etc.
    Foi
    des croyances qui ne sont pas ou ne peuvent pas être prouvées.
    Erreur
    une erreur de raisonnement logique, par exemple le fait de tirer une conclusion sans preuves appropriées.
    Éthique féministe
    une théorie éthique qui propose que la moralité repose sur la prise en charge des autres et que la prise en charge des autres découle de l'expérience des femmes en tant que soignantes.
    Fondation
    principe, concept ou hypothèse sur lequel repose une position philosophique.
    Fondamentalité
    la question des fondements, l'enquête philosophique sur les fondements d'une idée ou d'un système d'idées.
    Hédonisme
    une approche philosophique de la théorie morale basée sur l'idée que le plaisir dicte ce qui est bien et la douleur dicte ce qui est mauvais.
    Ikigai
    raison d'être ; ce qui donne un sens à la vie d'une manière intuitive.
    Incommensurabilité
    lorsqu'il n'existe pas de norme d'évaluation entre deux ou plusieurs biens ou valeurs.
    Erreur intentionnelle
    l'argument erroné selon lequel l'intention de l'artiste détermine le sens de l'œuvre d'art.
    Valeur intrinsèque
    la qualité d'être valorisé en soi.
    Intuition
    une cognition qui semble totalement évidente et impossible à nier.
    Problème recherché
    problème qui pose le défi de passer de déclarations de fait (quelque chose est) à des déclarations de valeur (quelque chose devrait l'être).
    Le royaume des fins
    La société hypothétique et idéale de Kant dans laquelle chaque individu est traité comme une fin et personne n'est traité comme un moyen d'atteindre une fin. C'est une idée qui peut être utilisée pour juger de la moralité d'une action.
    Métaéthique
    branche de la philosophie qui se concentre sur le raisonnement moral et les questions fondamentales qui explorent les hypothèses liées aux croyances et à la pratique morales.
    Monisme
    théorie selon laquelle il n'existe qu'une seule valeur intrinsèque fondamentale qui constitue le fondement de toutes les autres valeurs.
    Réalisme moral
    la position philosophique selon laquelle la moralité est objective et non subjective.
    Relativisme moral
    la position philosophique selon laquelle il existe de multiples cadres moraux qui sont également valables parce que les valeurs sont relatives aux individus, aux communautés et aux cultures.
    Scepticisme moral
    la position philosophique selon laquelle la moralité n'est pas objective.
    Théorie du droit naturel
    une position éthique qui affirme que la morale est objective et dérivée de la nature.
    Erreur naturaliste
    une erreur de raisonnement qui suppose que l'on peut dériver des valeurs (ce que les gens devraient faire) à partir de faits concernant le monde (ce qui est le cas).
    Non-cognitivisme
    la position philosophique selon laquelle les valeurs ne sont pas cognitives parce qu'elles ne font pas nécessairement des déclarations sur les propriétés des choses ou des états d'événements et qu'elles ont davantage à voir avec un état d'esprit psychologique.
    Ontologie de la valeur
    l'étude de l'être des valeurs.
    Plaidoyer ouvert
    L'argument de G. E. Moore contre l'erreur naturaliste, qui, selon lui, tente de tirer des propriétés non naturelles des propriétés naturelles. Pour Moore, soutenir que quelque chose est « bon » (une propriété non naturelle) sur la base de propriétés naturelles est circulaire et laisse une question ouverte.
    Perfectionnisme
    une approche de l'éthique qui fonde la moralité sur le plus grand bien susceptible d'être atteint pour un individu, pour la nature humaine ou pour la société.
    Pluralisme
    théorie qui soutient qu'il existe plusieurs valeurs intrinsèques fondamentales plutôt qu'une seule.
    Réalisme
    la position philosophique qui affirme que les valeurs éthiques ont un certain fondement dans la réalité et que le raisonnement sur les questions éthiques nécessite un cadre ou un fondement objectifs.
    Motif
    une façon de penser méthodique qui utilise des preuves et de la logique pour tirer des conclusions, ou la capacité de penser de cette façon.
    Satisfaistionnisme
    une position philosophique qui définit le bien-être comme la satisfaction des désirs.
    Telos
    le but, la fin ou le but de quelque chose.
    Utilitarisme
    une théorie éthique qui fonde la moralité sur la maximisation du plaisir et la minimisation de la douleur.
    Théorie des valeurs
    la recherche philosophique des valeurs. Dans son sens étroit, il fait référence à des préoccupations métaéthiques. Dans son sens le plus large, il aborde une variété de valeurs (éthiques, sociales, politiques, religieuses, esthétiques, etc.)
    Valeurs
    croyances et évaluations concernant la moralité, la politique, l'esthétique et les questions sociales. Ils expriment souvent un jugement sur ce que les gens pensent devoir être le cas.
    Éthique fondée
    une approche philosophique de l'éthique basée sur l'examen de différentes vertus.
    Bien-être
    concept faisant référence à ce qui est bon pour une personne, et pas simplement à ce qui est bon dans un sens abstrait.