6.1.3 : Facilitation
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Les interactions dans lesquelles l'une ou les deux espèces bénéficient et aucune des deux n'est lésée sont appelées facilitation. Il existe deux types de facilitation : le commensalisme et le mutualisme.
Commensalisme
Le commensalisme est un type de facilitation qui se produit lorsqu'une espèce bénéficie d'une interaction alors que l'autre n'en profite pas ou n'est pas lésée. De nombreuses relations commensales potentielles sont difficiles à identifier car il est difficile de démontrer qu'un partenaire n'est pas affecté par la présence de l'autre. Les oiseaux nichant dans les arbres fournissent un exemple de relation commensale (figure\(\PageIndex{a}\)). L'arbre n'est pas endommagé par la présence du nid parmi ses branches. Les nids sont légers et ne nuisent guère à l'intégrité structurale de la branche, et la plupart des feuilles, que l'arbre utilise pour obtenir de l'énergie par photosynthèse, se trouvent au-dessus du nid afin de ne pas être affectées. L'oiseau, en revanche, en profite grandement. Si l'oiseau devait nicher en plein air, ses œufs et ses petits seraient vulnérables aux prédateurs.

Un autre exemple de relation commensale concerne le petit héron et l'ibis blanc, qui sont tous deux des échassiers. Le petit héron capture plus de poissons en présence de l'ibis blanc, mais l'ibis blanc n'est pas affecté. Il est intéressant de noter que les petits hérons tentent de pêcher plus souvent en présence de l'espèce, mais le taux de réussite de leurs tentatives ne change pas. Néanmoins, des tentatives plus fréquentes continuent d'augmenter le nombre total de poissons capturés. L'ibis blanc peut rendre les poissons plus visibles pour les petits hérons, provoquant ainsi des modifications de leur comportement (figure\(\PageIndex{b}\)).

Mutualisme
Dans un mutualisme, les deux espèces bénéficient de leur interaction. Par exemple, les pollinisateurs, tels que les abeilles, les papillons et les colibris, en bénéficient parce qu'ils mangent le pollen et/ou le nectar qu'ils collectent sur les fleurs. Les plantes en bénéficient également parce que leur pollen est dispersé dans d'autres plantes, ce qui leur permet de se reproduire. Les pollinisateurs et les plantes en bénéficient, démontrant ainsi un mutualisme (figure\(\PageIndex{c}\)). Les poissons-clowns et les anémones sont un autre exemple de mutualismes. Les poissons-clowns sont protégés contre la vie parmi les anémones. En retour, les poissons-clowns nettoient les anémones et font fuir les prédateurs. De plus, leurs déchets fournissent des nutriments (figure\(\PageIndex{d}\)).


Attribution
Modifié par Melissa Ha de Community Ecology from Environmental Biology de Matthew R. Fisher's (sous licence CC-BY)