Malgré les différences entre les systèmes gouvernementaux du Moyen-Orient et des États-Unis, leurs gouvernements jouent le même rôle fondamental : d'une manière ou d'une autre, ils exercent un contrôle sur les personnes qu'ils gouvernent. La nature de ce contrôle, que nous définirons comme le pouvoir et l'autorité, est une caractéristique importante de la société.
La Maison Blanche, l'un des bâtiments publics les plus reconnus au monde, symbolise l'autorité de la présidence américaine. (Avec l'aimable autorisation des Archives nationales des États-Unis et de Wikimedia Commons)
Les sociologues ont une approche particulière de l'étude du pouvoir et de l'autorité gouvernementaux qui diffère du point de vue des politologues. Les politologues se concentrent principalement sur l'étude de la répartition du pouvoir dans différents types de systèmes politiques. Ils remarqueront, par exemple, que le système politique des États-Unis est divisé en trois branches distinctes (législatif, exécutif et judiciaire) et exploreront comment l'opinion publique influence les partis politiques, les élections et le processus politique en général. Les sociologues ont toutefois tendance à s'intéresser davantage aux influences du pouvoir gouvernemental sur la société et à la manière dont les conflits sociaux découlent de la répartition du pouvoir. Les sociologues examinent également comment l'utilisation du pouvoir affecte les agendas locaux, étatiques, nationaux et mondiaux, qui à leur tour affectent les personnes différemment en fonction de leur statut, de leur classe sociale et de leur statut socio-économique.
Qu'est-ce que le pouvoir ?
Pendant des siècles, des philosophes, des politiciens et des spécialistes des sciences sociales ont exploré et commenté la nature du pouvoir. Pittacus (vers 640—568 avant notre ère) était d'avis que « la mesure d'un homme est ce qu'il fait avec le pouvoir », et Lord Acton a peut-être affirmé de manière plus célèbre que « le pouvoir tend à corrompre ; le pouvoir absolu corrompt absolument » (1887). En effet, le concept de pouvoir peut avoir des connotations résolument négatives, et le terme lui-même est difficile à définir.
Le chef nazi Adolf Hitler était l'un des dictateurs les plus puissants et les plus destructeurs de l'histoire moderne. Il est photographié ici avec le fasciste italien Benito Mussolini. (Photo fournie par la National Archives and Records Administration des États-Unis)
De nombreux chercheurs adoptent la définition développée par le sociologue allemand Max Weber, selon lequel le pouvoir est la capacité d'exercer sa volonté sur les autres (Weber 1922). Le pouvoir n'affecte pas que les relations personnelles ; il façonne des dynamiques plus larges telles que les groupes sociaux, les organisations professionnelles et les gouvernements. De même, le pouvoir d'un gouvernement ne se limite pas nécessairement au contrôle de ses propres citoyens. Une nation dominante, par exemple, utilise souvent son influence pour influencer ou soutenir d'autres gouvernements ou pour prendre le contrôle d'autres États-nations. Les efforts déployés par le gouvernement américain pour exercer le pouvoir dans d'autres pays ont notamment consisté à se joindre à d'autres pays pour former les forces alliées pendant la Seconde Guerre mondiale, à entrer en Irak en 2002 pour renverser le régime de Saddam Hussein et à imposer des sanctions au gouvernement de la Corée du Nord dans l'espoir de freiner son développement de armes nucléaires.
Les efforts visant à acquérir du pouvoir et de l'influence ne mènent pas nécessairement à la violence, à l'exploitation ou à des abus. Des dirigeants tels que Martin Luther King Jr. et Mohandas Gandhi, par exemple, ont dirigé de puissants mouvements qui ont apporté des changements positifs sans recourir à la force militaire. Les deux hommes ont organisé des manifestations non violentes pour lutter contre la corruption et l'injustice et ont réussi à inspirer des réformes majeures. Ils se sont appuyés sur diverses stratégies de protestation non violentes telles que des rassemblements, des sit-in, des marches, des pétitions et des boycotts.
La technologie moderne a facilité la mise en œuvre de telles formes de réforme non violente. Aujourd'hui, les manifestants peuvent utiliser les téléphones portables et Internet pour diffuser des informations et des plans à un grand nombre de manifestants de manière rapide et efficace. Lors des soulèvements du Printemps arabe, par exemple, les fils Twitter et d'autres réseaux sociaux ont aidé les manifestants à coordonner leurs mouvements, à partager des idées et à renforcer leur moral, ainsi qu'à obtenir un soutien mondial pour leurs causes. Les réseaux sociaux ont également joué un rôle important dans la diffusion de comptes rendus précis des manifestations dans le monde entier, contrairement à de nombreuses situations précédentes dans lesquelles le contrôle des médias par le gouvernement censurait les reportages. Remarquez que dans ces exemples, les utilisateurs du pouvoir étaient les citoyens plutôt que les gouvernements. Ils ont découvert qu'ils avaient le pouvoir parce qu'ils étaient capables d'exercer leur volonté sur leurs propres dirigeants. Ainsi, le pouvoir gouvernemental n'est pas nécessairement synonyme de pouvoir absolu.
Les jeunes et les étudiants ont été parmi les plus ardents partisans de la réforme démocratique lors du récent printemps arabe. Les réseaux sociaux ont également joué un rôle important en mobilisant le soutien de la base. (Photo publiée avec l'aimable autorisation de cjb22/flickr)
LES RÉSEAUX SOCIAUX EN TANT QU'OUTIL TERRORISTE
Le travailleur humanitaire britannique Alan Henning a été la quatrième victime de l'État islamique (connu sous le nom de Daech ou EIIL) à être décapitée devant des caméras vidéo dans un enregistrement intitulé « Un autre message à l'Amérique et à ses alliés », publié sur YouTube et les fils Twitter pro-islamiques à l'automne 2014. Henning a été capturé alors qu'il participait à un convoi transportant des fournitures médicales vers un hôpital dans le nord de la Syrie, ravagé par le conflit. Sa mort a été rendue publique sur les réseaux sociaux, tout comme les précédentes décapitations des journalistes américains Jim Foley et Steven Sotloff et du travailleur humanitaire britannique David Haines. Les groupes terroristes ont également utilisé les réseaux sociaux pour demander la fin de l'intervention des forces américaines, britanniques, françaises et arabes au Moyen-Orient.
Une coalition internationale, dirigée par les États-Unis, a été formée pour combattre l'EIIS en réponse à cette série de meurtres médiatisés. La France et le Royaume-Uni, membres de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN), ainsi que la Belgique sollicitent l'approbation du gouvernement par l'intermédiaire de leurs parlements respectifs pour participer à des frappes aériennes. Les spécificités des zones cibles sont toutefois essentielles, et elles mettent en évidence la nature délicate et politique du conflit actuel dans la région. En raison de l'intérêt national perçu et de la dynamique géopolitique, la Grande-Bretagne et la France sont plus disposées à participer aux frappes aériennes contre des cibles de l'EIIS en Iran et à éviter de frapper des cibles en Syrie. Plusieurs pays arabes font partie de la coalition, notamment Bahreïn, la Jordanie, l'Arabie saoudite, le Qatar et les Émirats arabes unis. La Turquie, un autre membre de l'OTAN, n'a pas annoncé sa participation à des frappes aériennes, probablement parce que l'Etat islamique détient en otage quarante-neuf citoyens turcs.
L'intervention américaine en Libye et en Syrie est controversée et suscite un débat sur le rôle des États-Unis dans les affaires mondiales, ainsi que sur la nécessité pratique et les résultats d'une action militaire au Moyen-Orient. Les experts et le public américain évaluent la nécessité de lutter contre le terrorisme sous sa forme actuelle d'État islamique et la question plus vaste de contribuer au rétablissement de la paix au Moyen-Orient. Certains considèrent l'EIIS comme une menace directe et croissante pour les États-Unis s'il n'est pas maîtrisé. D'autres pensent que l'intervention américaine aggrave inutilement la situation au Moyen-Orient et préfèrent que les ressources soient utilisées sur place plutôt que d'accroître l'implication militaire dans une région du monde où, selon eux, les États-Unis sont intervenus assez longtemps.
Types d'autorité
Les manifestants en Tunisie et les manifestants pour les droits civiques de l'époque de Martin Luther King, Jr. ont eu de l'influence en dehors de leur position au sein d'un gouvernement. Leur influence provenait, en partie, de leur capacité à défendre ce que de nombreuses personnes considéraient comme des valeurs importantes. Les dirigeants du gouvernement peuvent également avoir ce type d'influence, mais ils ont également l'avantage d'exercer le pouvoir associé à leur position au sein du gouvernement. Comme l'indique cet exemple, il existe plusieurs types d'autorité au sein d'une communauté.
L'autorité fait référence au pouvoir accepté, c'est-à-dire au pouvoir que les gens acceptent de suivre. Les gens écoutent les figures d'autorité parce qu'ils estiment que ces personnes méritent le respect. D'une manière générale, les gens perçoivent les objectifs et les exigences d'une figure d'autorité comme raisonnables et bénéfiques, voire vrais.
L'interaction d'un citoyen avec un policier est un bon exemple de la façon dont les gens réagissent à l'autorité dans la vie quotidienne. Par exemple, une personne qui voit les lumières rouges et bleues clignotantes d'une voiture de police dans son rétroviseur se déplace généralement sur le bord de la route sans hésitation. Un tel conducteur suppose très probablement que le policier derrière lui constitue une source d'autorité légitime et a le droit de l'arrêter. Dans le cadre de ses fonctions officielles, la policière a alors le pouvoir de délivrer une contravention pour excès de vitesse si le conducteur conduisait trop vite. Toutefois, si le même agent ordonnait à la conductrice de la suivre chez elle et de tondre sa pelouse, le conducteur protesterait probablement contre le fait que l'agent n'a pas le pouvoir de faire une telle demande.
Toutes les figures d'autorité ne sont pas des policiers, des élus ou des autorités gouvernementales. Outre les fonctions officielles, l'autorité peut découler de la tradition et des qualités personnelles. L'économiste et sociologue Max Weber s'en est rendu compte lorsqu'il a examiné l'action individuelle en relation avec l'autorité, ainsi que les structures d'autorité à grande échelle et leur lien avec l'économie d'une société. Sur la base de ces travaux, Weber a développé un système de classification pour les autorités. Ses trois types d'autorité sont l'autorité traditionnelle, l'autorité charismatique et l'autorité légale-rationnelle (Weber 1922).
Les trois types d'autorité de WeberMax Weber a identifié et expliqué trois types distincts d'autorité :
Traditionnel
Charismatique
Juridique-rationnel
Source d'énergie
Légitimé par une tradition de longue date
Basé sur les qualités personnelles d'un leader
L'autorité réside dans le bureau, et non dans la personne
Style de leadership
Personnalité historique
Personnalité dynamique
Fonctionnaires bureaucratiques
Exemple
Patriarcat (positions d'autorité traditionnelles)
Napoléon, Jésus-Christ, Mère Teresa, Martin Luther King, Jr.
Présidence et Congrès des États-Unis
Parlement britannique moderne
Autorité traditionnelle
Selon Weber, le pouvoir de l'autorité traditionnelle est accepté parce que c'est traditionnellement le cas ; sa légitimité existe parce qu'il est accepté depuis longtemps. La reine Elizabeth de Grande-Bretagne, par exemple, occupe un poste dont elle a hérité sur la base des règles de succession traditionnelles de la monarchie. Les gens adhèrent à l'autorité traditionnelle parce qu'ils sont investis dans le passé et se sentent obligés de le perpétuer. Dans ce type d'autorité, un dirigeant n'a généralement aucune force réelle pour exécuter sa volonté ou maintenir sa position, mais dépend principalement du respect du groupe.
Une forme plus moderne d'autorité traditionnelle est le patrimonialisme, c'est-à-dire la domination traditionnelle facilitée par une administration et des militaires qui sont des instruments purement personnels du maître (Eisenberg 1998). Dans cette forme d'autorité, tous les fonctionnaires sont des favoris personnels nommés par le dirigeant. Ces fonctionnaires n'ont aucun droit et leurs privilèges peuvent être augmentés ou retirés selon les caprices du chef. L'organisation politique de l'Égypte ancienne caractérisait un tel système : lorsque la maison royale a décrété la construction d'une pyramide, chaque Égyptien a été contraint de travailler à sa construction.
L'autorité traditionnelle peut être étroitement liée à la race, à la classe sociale et au sexe. Dans la plupart des sociétés, par exemple, les hommes sont plus susceptibles d'être privilégiés que les femmes et sont donc plus susceptibles d'occuper des rôles d'autorité. De même, les membres de groupes raciaux dominants ou de familles de la classe supérieure gagnent également plus facilement le respect. Aux États-Unis, la famille Kennedy, qui a produit de nombreux hommes politiques de premier plan, est un exemple de ce modèle.
Autorité charismatique
Les partisans acceptent le pouvoir de l'autorité charismatique parce qu'ils sont attirés par les qualités personnelles du leader. L'attrait d'un leader charismatique peut être extraordinaire et inciter ses partisans à faire des sacrifices inhabituels ou à persévérer au milieu de grandes difficultés et de persécutions. Des leaders charismatiques apparaissent généralement en temps de crise et proposent des solutions innovantes ou radicales. Ils peuvent même offrir la vision d'un nouvel ordre mondial. La montée au pouvoir d'Hitler lors de la dépression économique de l'Allemagne d'après-guerre en est un exemple.
Les leaders charismatiques ont tendance à détenir le pouvoir pendant de courtes durées et, selon Weber, ils sont tout aussi susceptibles d'être tyranniques qu'héroïques. Divers leaders masculins tels que Hitler, Napoléon, Jésus-Christ, César Chávez, Malcolm X et Winston Churchill sont tous considérés comme des leaders charismatiques. Étant donné que très peu de femmes ont occupé des postes de direction dynamiques au cours de l'histoire, la liste des dirigeantes charismatiques est relativement courte. De nombreux historiens considèrent des personnalités telles que Jeanne d'Arc, Margaret Thatcher et Mère Teresa comme des leaders charismatiques.
Autorité juridique et rationnelle
Selon Weber, le pouvoir légitimé par les lois, les règles écrites et les règlements est appelé autorité légale et rationnelle. Dans ce type d'autorité, le pouvoir est conféré à une logique, à un système ou à une idéologie particuliers et pas nécessairement à la personne qui met en œuvre les spécificités de cette doctrine. Une nation qui suit une constitution applique ce type d'autorité. À plus petite échelle, vous pourriez rencontrer une autorité légale et rationnelle sur le lieu de travail grâce aux normes énoncées dans le manuel de l'employé, qui fournit un type d'autorité différent de celui de votre patron.
Bien entendu, les idéaux sont rarement reproduits dans le monde réel. Peu de gouvernements ou de dirigeants peuvent être clairement catégorisés. Certains dirigeants, comme Mohandas Gandhi par exemple, peuvent être considérés comme des figures d'autorité charismatiques et juridiquement rationnelles. De même, un dirigeant ou un gouvernement peut commencer par incarner un type d'autorité et évoluer ou passer progressivement à un autre type.
Résumé
Les sociologues examinent le gouvernement et la politique sous l'angle de leur impact sur les individus et les systèmes sociaux au sens large. Le pouvoir est la capacité d'une entité ou d'un individu à contrôler ou à diriger les autres, tandis que l'autorité est une influence qui repose sur la légitimité perçue. Max Weber a étudié le pouvoir et l'autorité, en différenciant les deux concepts et en formulant un système de classification des types d'autorité.
Questionnaire de section
Quelle déclaration exprime le mieux la différence entre pouvoir et autorité ?
L'autorité implique l'intimidation.
L'autorité est plus subtile que le pouvoir.
L'autorité repose sur la légitimité perçue de l'individu au pouvoir.
L'autorité est héritée, mais le pouvoir est saisi par la force militaire.
Réponse
C
Lequel des types d'autorité suivants ne réside pas principalement chez un leader ?
Dictorial
Traditionnel
Charismatique
Juridique-rationnel
Réponse
D
Au Sénat américain, il est d'usage d'attribuer à chaque sénateur un rang d'ancienneté basé sur les années de service public et la population de l'État qu'il représente. Un classement de haut niveau donne au sénateur la priorité pour les affectations aux bureaux, aux postes de président de comité et aux sièges au sénat. Quel type d'autorité cet exemple illustre-t-il le mieux ?
Dictorial
Traditionnel
Charismatique
Juridique-rationnel
Réponse
B
Le Dr Martin Luther King, Jr. a utilisé ses capacités de prise de parole en public et son magnétisme pour inciter les Afro-Américains à s'élever contre l'injustice dans un environnement extrêmement hostile. Il est un exemple de leader (n) __________.
traditionnel
charismatique
légal-rationnel
illégitime
Réponse
B
Quelle figure mondiale actuelle détient le moins de pouvoir politique ?
Président Barack Obama
Reine Elizabeth II
Premier ministre britannique David Cameron
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un
Réponse
B
Quelle déclaration exprime le mieux la raison pour laquelle il y a eu si peu de femmes dirigeantes charismatiques à travers l'histoire ?
Les femmes ont des styles de leadership différents de ceux des hommes.
Les femmes ne sont pas du tout intéressées à diriger.
Peu de femmes ont eu l'occasion d'occuper des postes de direction au cours de l'histoire.
Les historiens masculins ont refusé de reconnaître les contributions des femmes dirigeantes dans leurs archives.
Réponse
C
Réponse courte
Expliquez pourquoi des dirigeants aussi divergents que Hitler et Jésus-Christ sont tous deux considérés comme des autorités charismatiques.
Pourquoi les gens acceptent-ils les figures d'autorité traditionnelles alors que ces types de dirigeants disposent de moyens limités pour faire respecter leur pouvoir ?
Les leaders charismatiques comptent parmi les personnages les plus fascinants de l'histoire. Sélectionnez un leader charismatique sur lequel vous souhaitez en savoir plus et effectuez des recherches en ligne pour en savoir plus sur cette personne. Rédigez ensuite un paragraphe décrivant les qualités personnelles qui ont mené à l'influence de cette personne, compte tenu de la société dans laquelle elle a émergé.
Recherches supplémentaires
Vous voulez en savoir plus sur les sociologues au travail dans le monde réel ? Lisez cet article de blog pour en savoir plus sur les rôles que les chercheurs en sociologie ont joué au cœur du soulèvement du Printemps arabe : http://openstaxcollege.org/l/sociology_Arab_Spring
Références
Acton, Lord. 2010 [1887]. Essais sur la liberté et le pouvoir. Auburn, Alabama : Institut Ludwig von Mises.
Carter, Chelsea et Fantz, Ashley. 2014. « Une vidéo de l'Etat islamique montre la décapitation du journaliste américain Steven Sotloft. » CNN, 9 septembre. Consulté le 5 octobre 2014 (http://www.cnn.com/2014/09/02/world/...alist-sotloff/)
Eisenberg, Andrew. 1998. « Patrimonialisme webérien et histoire impériale de la Chine ». Théorie et société 27 (1) :83—102.
Hosenball, Mark et Westall, Bolivie. 2014. « Une vidéo de l'État islamique montre un deuxième otage britannique décapité. » Reuters, 4 octobre. Consulté le 5 octobre 2014 (www.reuters.com/article/2014/... 0HS1XX20141004)
NPR. 2014. « Débat : L'intervention militaire américaine au Moyen-Orient aide-t-elle ou nuit-elle ? » Le 7 octobre. Consulté le 7 octobre 2014 (www.npr.org/2014/10/07/353294... t-help-or-hurt)
Mullen, Jethro. 2014. « Les frappes aériennes menées par les États-Unis contre l'EIIS en Syrie : ce que vous devez savoir. » CNN, 24 septembre. Consulté le 5 octobre 2014 (http://www.cnn.com/2014/09/23/world/...kes-explainer/)
Mullen, Jethro (2014). « Les frappes aériennes menées par les États-Unis contre l'EIIS en Syrie : qui y participe, qui ne l'est pas ». CNN, 2 octobre 2014. Consulté le 5 octobre 2014 (http://www.cnn.com/2014/09/23/world/...ries-involved/)
Pollock, John. 2011. « Comment les jeunes Égyptiens et Tunisiens se sont emparés du printemps arabe. » Revue technologique, septembre/octobre. Consulté le 23 janvier 2012 (www.technologyreview.com/web/38379/).
Weber, Max. 1978 [1922]. Économie et société : un aperçu de la sociologie interprétative. Berkeley : Presse de l'Université de Californie.
Weber, Max. 1947 [1922]. La théorie de l'organisation sociale et économique. Traduit par A. M. Henderson et T. Parsons. New York : Oxford University Press.
Lexique
autorité
pouvoir que les gens acceptent parce qu'il provient d'une source perçue comme légitime
autorité charismatique
pouvoir légitimé sur la base des qualités personnelles exceptionnelles d'un dirigeant
patrimonialisme
un type d'autorité dans lequel les factions militaires et administratives font respecter le pouvoir du maître
puissance
la capacité d'exercer sa volonté sur les autres
autorité légale et rationnelle
pouvoir légitimé par des règles, des règlements et des lois
autorité traditionnelle
pouvoir légitimé sur la base de coutumes anciennes
