1.3 : L'histoire de la sociologie

Les gens pensaient comme des sociologues bien avant que la sociologie ne devienne une discipline universitaire distincte : Platon et Aristote, Confucius, Khaldun et Voltaire ont tous ouvert la voie à la sociologie moderne. (Photos (a), (b), (d) avec l'aimable autorisation de Wikimedia Commons ; Photo (c) avec l'aimable autorisation de Moumou82/Wikimedia Commons)

Depuis l'Antiquité, les gens sont fascinés par la relation entre les individus et les sociétés auxquelles ils appartiennent. De nombreux sujets étudiés en sociologie moderne ont également été étudiés par des philosophes anciens désireux de décrire une société idéale, y compris les théories du conflit social, de l'économie, de la cohésion sociale et du pouvoir (Hannoum 2003).

Au XIIIe siècle, l'historien chinois Ma Tuan-Lin a reconnu pour la première fois que la dynamique sociale était un élément sous-jacent du développement historique dans son encyclopédie phare, Étude générale des vestiges littéraires. Le siècle suivant a vu l'émergence de l'historien que certains considèrent comme le premier sociologue du monde : Ibn Khaldun (1332-1406) de Tunisie. Il a écrit sur de nombreux sujets d'intérêt aujourd'hui, jetant les bases de la sociologie et de l'économie modernes, y compris une théorie du conflit social, une comparaison entre la vie nomade et la vie sédentaire, une description de l'économie politique et une étude reliant la cohésion sociale d'une tribu à sa capacité de pouvoir (Hannoum 2003).

Au XVIIIe siècle, les philosophes du siècle des Lumières ont développé des principes généraux qui pouvaient être utilisés pour expliquer la vie sociale. Des penseurs tels que John Locke, Voltaire, Emmanuel Kant et Thomas Hobbes ont réagi à ce qu'ils considéraient comme des maux sociaux en écrivant sur des sujets qui, selon eux, conduiraient à des réformes sociales. Mary Wollstonecraft (1759-1797) a écrit sur la situation des femmes dans la société. Ses œuvres ont longtemps été ignorées par la structure universitaire masculine, mais depuis les années 1970, Wollstonecraft est largement considérée comme la première penseuse féministe importante.

Le début du XIXe siècle a été marqué par de grands changements avec la révolution industrielle, une mobilité accrue et de nouveaux types d'emplois. C'était également une période de grands bouleversements sociaux et politiques avec la montée des empires qui ont exposé de nombreuses personnes, pour la première fois, à des sociétés et à des cultures autres que la leur. Des millions de personnes se sont installées dans les villes et de nombreuses personnes se sont détournées de leurs croyances religieuses traditionnelles.

Création d'une discipline

Auguste Comte (1798—1857)

Auguste Comte a joué un rôle important dans le développement de la sociologie en tant que discipline reconnue. (Photo fournie par Wikimedia Commons)

Le terme sociologie a été inventé pour la première fois en 1780 par l'essayiste français Emmanuel-Joseph Sieyès (1748—1836) dans un manuscrit inédit (Fauré et al. 1999). En 1838, le terme a été réinventé par Auguste Comte (1798-1857). Comte a d'abord étudié pour devenir ingénieur, mais est devenu plus tard l'élève du philosophe social Claude Henri de Rouvroy, comte de Saint-Simon (1760—1825). Ils pensaient tous deux que les spécialistes des sciences sociales pouvaient étudier la société en utilisant les mêmes méthodes scientifiques que celles utilisées dans les sciences naturelles. Comte croyait également au potentiel des spécialistes des sciences sociales pour travailler à l'amélioration de la société. Il a soutenu qu'une fois que les chercheurs avaient identifié les lois qui régissaient la société, les sociologues pouvaient s'attaquer à des problèmes tels que le faible niveau d'éducation et la pauvreté (Abercrombie et al. 2000).

Comte a nommé l'étude scientifique des modèles sociaux positivisme. Il a décrit sa philosophie dans une série de livres intitulée The Course in Positive Philosophy (1830-1842) et A General View of Positivism (1848). Il pensait que l'utilisation de méthodes scientifiques pour révéler les lois selon lesquelles les sociétés et les individus interagissent ouvrirait une nouvelle ère « positiviste » de l'histoire. Bien que le domaine et sa terminologie se soient développés, les sociologues croient toujours à l'impact positif de leur travail.

Harriet Martineau (1802-1876), la première femme sociologue

Harriet Martineau était une écrivaine qui a abordé un large éventail de questions liées aux sciences sociales. Elle a été l'une des premières observatrices des pratiques sociales, notamment de l'économie, de la classe sociale, de la religion, du suicide, du gouvernement et des droits des femmes. Sa carrière d'écrivaine a débuté en 1832 avec une série d'articles intitulée Illustrations of Political Economy, dans lesquels elle a essayé de sensibiliser les gens ordinaires aux principes de l'économie (Johnson 2003).

Martineau a été le premier à traduire les écrits de Comte du français vers l'anglais et a ainsi fait connaître la sociologie aux chercheurs anglophones (Hill 1991). Elle est également créditée des premières comparaisons méthodologiques internationales systématiques des institutions sociales dans deux de ses ouvrages sociologiques les plus célèbres : Society in America (1837) et Retrospect of Western Travel (1838). Martineau a trouvé que le fonctionnement du capitalisme allait à l'encontre des principes moraux professés de la population des États-Unis ; elle a souligné les défauts du système de libre entreprise dans lequel les travailleurs étaient exploités et appauvris tandis que les propriétaires d'entreprises s'enrichissaient. Elle a également noté que la croyance en l'égalité de tous était incompatible avec l'absence de droits des femmes. Tout comme Mary Wollstonecraft, Martineau a souvent été négligée à son époque par la domination masculine de la sociologie universitaire.

Karl Marx (1818—1883)

Karl Marx a été l'un des fondateurs de la sociologie. Ses idées sur les conflits sociaux sont toujours d'actualité. (Photo fournie par John Mayall/Wikimedia Commons)

Karl Marx (1818-1883) était un philosophe et économiste allemand. En 1848, il a co-écrit le Manifeste communiste avec Friedrich Engels (1820-1895). Ce livre est l'un des manuscrits politiques les plus influents de l'histoire. Il présente également la théorie de la société de Marx, qui différait de ce que Comte proposait.

Marx a rejeté le positivisme de Comte. Il pensait que les sociétés se développaient et changeaient à la suite des luttes des différentes classes sociales pour les moyens de production. À l'époque où il développait ses théories, la révolution industrielle et la montée du capitalisme ont entraîné de grandes disparités de richesse entre les propriétaires des usines et les travailleurs. Le capitalisme, un système économique caractérisé par la propriété privée ou par des entreprises de biens et des moyens de les produire, s'est développé dans de nombreux pays.

Marx avait prédit que les inégalités du capitalisme deviendraient si extrêmes que les travailleurs finiraient par se révolter. Cela conduirait à l'effondrement du capitalisme, qui serait remplacé par le communisme. Le communisme est un système économique dans lequel il n'y a pas de propriété privée ou d'entreprise : tout appartient à la communauté et est distribué selon les besoins. Marx pensait que le communisme était un système plus équitable que le capitalisme.

Bien que ses prévisions économiques ne se soient peut-être pas réalisées dans les délais qu'il avait prévus, l'idée de Marx selon laquelle les conflits sociaux entraînent des changements dans la société reste l'une des principales théories utilisées en sociologie moderne.

Herbert Spencer (1820-1903)

En 1873, le philosophe anglais Herbert Spencer a publié The Study of Sociology, le premier livre avec le terme « sociologie » dans le titre. Spencer a rejeté une grande partie de la philosophie de Comte ainsi que la théorie de la lutte des classes de Marx et son soutien au communisme. Il s'est plutôt prononcé en faveur d'une forme de gouvernement permettant aux forces du marché de contrôler le capitalisme. Ses travaux ont influencé de nombreux sociologues anciens, dont Émile Durkheim (1858-1917).

Georg Simmel (1858-1918)

Georg Simmel était un critique d'art allemand qui a également beaucoup écrit sur des questions sociales et politiques. Simmel a adopté une position antipositivisme et a abordé des sujets tels que les conflits sociaux, la fonction de l'argent, l'identité individuelle dans la vie urbaine et la peur européenne des étrangers (Stapley 2010). Une grande partie de ses travaux se sont concentrés sur les théories au niveau micro et ont analysé la dynamique de groupes de deux et de trois personnes. Son travail a également mis l'accent sur la culture individuelle en tant que capacité créative des individus. Les contributions de Simmel à la sociologie ne sont pas souvent incluses dans les histoires académiques de la discipline, peut-être éclipsées par ses contemporains Durkheim, Mead et Weber (Ritzer et Goodman 2004).

Émile Durkheim (1858-1917)

Durkheim a contribué à faire de la sociologie une discipline universitaire officielle en créant le premier département européen de sociologie à l'université de Bordeaux en 1895 et en publiant ses Règles de la méthode sociologique en 1895. Dans un autre ouvrage important, Division du travail dans la société (1893), Durkheim a exposé sa théorie sur la façon dont les sociétés sont passées d'un État primitif à une société capitaliste et industrielle. Selon Durkheim, les individus atteignent leur juste niveau dans la société sur la base du mérite.

Durkheim pensait que les sociologues pouvaient étudier des « faits sociaux » objectifs (Poggi 2000). Il pensait également que de telles études permettraient de déterminer si une société est « saine » ou « pathologique ». Il considérait que les sociétés saines étaient stables, tandis que les sociétés pathologiques connaissaient une rupture des normes sociales entre les individus et la société.

En 1897, Durkheim a tenté de démontrer l'efficacité de ses règles de recherche sociale en publiant un ouvrage intitulé Suicide. Durkheim a examiné les statistiques sur les suicides dans différents districts de police afin de rechercher les différences entre les communautés catholiques et protestantes. Il a attribué les différences à des forces socio-religieuses plutôt qu'à des causes individuelles ou psychologiques.

George Herbert Mead (1863-1931)

George Herbert Mead était un philosophe et sociologue dont les travaux se concentraient sur la manière dont l'esprit et le soi se développaient à la suite de processus sociaux (Cronk s.d.). Il a fait valoir que la façon dont une personne se perçoit elle-même repose dans une très large mesure sur ses interactions avec les autres. Mead a qualifié les individus spécifiques qui ont eu un impact sur la vie d'une personne d'autres, et il a également conceptualisé les « autres généralisés » comme l'attitude organisée et généralisée d'un groupe social. Le travail de Mead est étroitement associé à l'approche interactionniste symbolique et met l'accent sur le microniveau de l'analyse.

Max Weber (1864-1920)

L'éminent sociologue Max Weber a créé un département de sociologie en Allemagne à l'université Ludwig Maximilians de Munich en 1919. Weber a écrit sur de nombreux sujets liés à la sociologie, notamment le changement politique en Russie et les forces sociales qui affectent les travailleurs des usines. Il est surtout connu pour son livre de 1904, The Protestant Ethic and the Spirit of Capitalism. La théorie que Weber expose dans ce livre est toujours controversée. Certains pensent que Weber a soutenu que les croyances de nombreux protestants, en particulier des calvinistes, ont conduit à la création du capitalisme. D'autres l'interprètent comme une simple affirmation selon laquelle les idéologies du capitalisme et du protestantisme sont complémentaires.

Weber pensait qu'il était difficile, voire impossible, d'utiliser des méthodes scientifiques standard pour prédire avec précision le comportement des groupes, comme les gens l'espéraient. Ils ont fait valoir que l'influence de la culture sur le comportement humain devait être prise en compte. Cela s'appliquait même aux chercheurs eux-mêmes, qui, selon eux, devraient être conscients de la manière dont leurs propres préjugés culturels pouvaient influencer leurs recherches. Pour résoudre ce problème, Weber et Dilthey ont introduit le concept de verstehen, un mot allemand qui signifie comprendre de manière approfondie. À la recherche de connaissances, les observateurs extérieurs d'un monde social, d'une culture entière ou d'un petit environnement, tentent de le comprendre du point de vue de l'intérieur.

Dans son livre The Nature of Social Action (1922), Weber décrit la sociologie comme s'efforçant « d'interpréter le sens de l'action sociale et de donner ainsi une explication causale de la manière dont l'action se déroule et des effets qu'elle produit ». Lui et d'autres sociologues partageant les mêmes idées ont proposé une philosophie de l'antipositivisme selon laquelle les chercheurs en sciences sociales rechercheraient la subjectivité dans leurs travaux visant à représenter les processus sociaux, les normes culturelles et les valeurs sociétales. Cette approche a conduit à certaines méthodes de recherche dont le but n'était pas de généraliser ou de prédire (traditionnel en science), mais d'acquérir systématiquement une compréhension approfondie des mondes sociaux.

Les différentes approches de recherche basées sur le positivisme ou l'antipositivisme sont souvent considérées comme le fondement des différences constatées aujourd'hui entre la sociologie quantitative et la sociologie qualitative. La sociologie quantitative utilise des méthodes statistiques telles que des enquêtes auprès d'un grand nombre de participants. Les chercheurs analysent les données à l'aide de techniques statistiques pour voir s'ils peuvent découvrir des modèles de comportement humain. La sociologie qualitative cherche à comprendre le comportement humain en s'informant à son sujet par le biais d'entretiens approfondis, de groupes de discussion et d'analyses de sources de contenu (livres, magazines, journaux et médias populaires).

Faut-il augmenter le salaire minimum ?

Dans son discours sur l'état de l'Union de 2014, le président Obama a appelé le Congrès à augmenter le salaire minimum national, et il a signé un décret mettant cela en œuvre pour les personnes travaillant sur de nouveaux contrats de service fédéraux. Le Congrès n'a pas adopté de loi visant à modifier le salaire minimum national de manière plus générale. Le résultat est devenu une controverse nationale, plusieurs économistes ayant adopté des positions différentes sur la question, et des manifestations publiques ont été organisées par plusieurs groupes de travailleurs au salaire minimum.

Les opposants à l'augmentation du salaire minimum soutiennent que certains travailleurs toucheraient des salaires plus élevés tandis que d'autres perdraient leur emploi, et que les entreprises seraient moins enclines à embaucher de nouveaux travailleurs en raison de l'augmentation du coût de leur rémunération (Bernstein 2014 ; cité dans CNN).

Les partisans de l'augmentation du salaire minimum soutiennent que certaines pertes d'emplois seraient largement compensées par les effets positifs sur l'économie des travailleurs à bas salaires ayant des revenus plus élevés (Hassett 2014 ; cité dans CNN).

Les sociologues peuvent également envisager la question du salaire minimum sous différents angles. Quel serait l'impact d'une augmentation du salaire minimum pour une mère célibataire ? Certains pourraient étudier les effets économiques, tels que sa capacité à payer ses factures et à garder de la nourriture sur la table. D'autres pourraient examiner comment la réduction du stress économique pourrait améliorer les relations familiales. Certains sociologues pourraient étudier l'impact sur le statut des propriétaires de petites entreprises. Tout cela pourrait être des exemples de sociologie publique, une branche de la sociologie qui s'efforce d'introduire le dialogue sociologique dans les forums publics. Les objectifs de la sociologie publique sont de mieux comprendre les facteurs sociaux qui sous-tendent les problèmes sociaux et d'aider à trouver des solutions. Selon Michael Burawoy (2005), le défi de la sociologie publique est de faire participer de multiples publics de différentes manières.

Résumé

La sociologie a été développée comme un moyen d'étudier et d'essayer de comprendre les changements sociaux provoqués par la révolution industrielle aux XVIIIe et XIXe siècles. Certains des premiers sociologues pensaient que les sociétés et les rôles des individus dans la société pouvaient être étudiés à l'aide des mêmes méthodologies scientifiques que celles utilisées dans les sciences naturelles, tandis que d'autres pensaient qu'il était impossible de prédire le comportement humain de manière scientifique, et d'autres encore ont débattu de la valeur de de telles prédictions. Ces points de vue continuent d'être représentés dans la sociologie aujourd'hui.

Questionnaire de section

Lequel des sujets suivants était un sujet d'étude en sociologie ancienne ?

1. Astrologie
2. Economie
3. Physique
4. L'histoire

Réponses

B

Quel fondateur de la sociologie pensait que les sociétés avaient changé à cause de la lutte des classes

1. Émile Comte
2. Karl Marx
3. Platon
4. Herbert Spencer

Réponses

B

La différence entre positivisme et antipositivisme concerne :

1. si les individus aiment ou n'aiment pas leur société
2. si les méthodes de recherche utilisent des données statistiques ou des recherches de personne à personne
3. si les études sociologiques peuvent prédire ou améliorer la société
4. tout ce qui précède

Réponses

C

Qu'est-ce qu'un sociologue quantitatif utiliserait pour recueillir des données ?

1. Une enquête de grande envergure
2. Une recherche documentaire
3. Un entretien approfondi
4. Une revue des programmes télévisés

Réponses

UN

Weber pensait que les humains ne pouvaient pas être étudiés de manière purement objective parce qu'ils étaient influencés par :

1. drogues
2. leur culture
3. leur constitution génétique
4. le chercheur

Réponses

B

Réponse courte

Que pensez-vous des contributions de Karl Marx à la sociologie ? À quelles perceptions de Marx avez-vous été exposé dans votre société, et comment ces perceptions influencent-elles vos points de vue ?

Avez-vous tendance à accorder plus d'importance à la recherche qualitative ou quantitative ? Pourquoi ? Le sujet que vous étudiez est-il important ?

Recherches supplémentaires

De nombreux sociologues ont contribué à façonner la discipline. Pour en savoir plus sur d'éminents sociologues et sur la façon dont ils ont changé la sociologie, consultez openstaxcollege.org/l/ferdinand-toennies.

Références

Abercrombie, Nicholas, Stephen Hill et Bryan S. Turner. 2000. Le dictionnaire de sociologie des pingouins. Londres : Pingouin.

Buroway, Michael. 2005. « Discours présidentiel de 2004 : pour la sociologie publique ». American Sociological Review 70 (février) : 4—28. Consulté le 30 décembre 2014 (Burawoy.Berkeley.edu/Public%2... ve/Burawoy.pdf).

Cable Network News (CNN). 2014. « Faut-il augmenter le salaire minimum ? » L'argent de CNN. Consulté le 30 décembre 2014 (http://money.cnn.com/infographic/pf/low-wage-worker/).

Cronk, George. s.d. « George Herbert Mead ». Encyclopédie Internet de la philosophie : une ressource universitaire évaluée par des pairs. Consulté le 14 octobre 2014 (http://www.iep.utm.edu/mead/).

Durkheim, Émile. 1964 [1895]. The Rules of Sociological Method, édité par J. Mueller, E. George et E. Caitlin. 8e éd. Traduit par S. Solovay. New York : presse libre.

Fauré, Christine, Jacques Guilhaumou, Jacques Vallier et Françoise Weil. 2007 [1999]. Des Manuscrits de Sieyès, 1773—1799, volumes I et II. Paris : Champion.

Hannoum, Abdelmajid. 2003. Traduction et imaginaire colonial : Ibn Khaldun Orientalist. Middletown, CT : Université Wesleyenne. Consulté le 19 janvier 2012 (www.jstor.org/pss/3590803).

Hill, Michael. 1991. « Harriet Martineau ». Les femmes en sociologie : un manuel de référence biobibliographique, édité par Mary Jo Deegan. New York : Greenwood Press.

Johnson, Bethany. 2003. « Harriet Martineau : théories et contributions à la sociologie ». Portail éducatif. Consulté le 14 octobre 2014 (education-portal.com/academy/... gy.html #lesson).

Poggi, Gianfranco. 2000. Dürkheim. Oxford, Royaume-Uni : Oxford University Press.

Ritzer, George et Goodman, Douglas. 2004. Théorie sociologique, 6e édition. New York : McGraw Hill Education.

Stapley, Pierre. 2010. « Georg Simmel. » École des sciences sociales de l'université de Cardiff. Consulté le 21 octobre 2014 (http://www.cf.ac.uk/socsi/undergradu...oc/simmel.html).

Comité économique mixte du Congrès américain. 2010. Les femmes et l'économie, 2010 : 25 ans de progrès mais des défis demeurent. Août. Washington, DC : Bureau d'impression du Congrès. Consulté le 19 janvier 2012 (http://jec.senate.gov/public/?a=File...b-aa91dc55fa81).

Lexique

antipositivisme

le point de vue selon lequel les chercheurs en sciences sociales devraient rechercher la subjectivité lorsqu'ils s'efforcent de représenter les processus sociaux, les normes culturelles et les valeurs sociétales

autres généralisés

l'attitude organisée et généralisée d'un groupe social

positivisme

l'étude scientifique des modèles sociaux

sociologie qualitative

des entretiens approfondis, des groupes de discussion et/ou une analyse des sources de contenu comme source de ses données

sociologie quantitative

des méthodes statistiques telles que des enquêtes auprès d'un grand nombre de participants

autres personnes importantes

individus spécifiques qui ont un impact sur la vie d'une personne

verstehen