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16.2 : L'examen de l'état mental

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    Objectifs d'apprentissage

    • Décrire la relation entre les résultats des examens de l'état mental et les fonctions cérébrales
    • Expliquer la catégorisation des régions du cortex en fonction de l'anatomie et de la physiologie
    • Différencier les zones primaires, associatives et d'intégration du cortex cérébral
    • Fournir des exemples de localisation de fonctions liées au cortex cérébral

    En milieu clinique, l'ensemble de sous-tests connus sous le nom d'examen de l'état mental nous aide à comprendre la relation entre le cerveau et le corps. En fin de compte, cela se fait en évaluant le comportement. Les tremblements liés à des mouvements intentionnels, à une incoordination ou à la négligence d'un côté du corps peuvent être révélateurs de défaillances des connexions du cerveau soit à l'intérieur des hémisphères, soit entre le cerveau et d'autres parties du système nerveux. Il n'existe pas de test strict pour déterminer ce que fait le cerveau seul, mais plutôt ce qu'il fait en contrôlant le reste du SNC, le système nerveux périphérique (SNP) et la musculature.

    Parfois, susciter un comportement est aussi simple que de poser une question. Demander à un patient de donner son nom ne sert pas seulement à vérifier que le dossier entre les mains du fournisseur de soins de santé est le bon, mais aussi à s'assurer que le patient est conscient, orienté et capable d'interagir avec une autre personne. Si la réponse à « Quel est votre nom ? » est le « Père Noël », la personne peut avoir du mal à comprendre la réalité. Si la personne ne fait que regarder l'examinateur avec un air confus, elle peut avoir de la difficulté à comprendre ou à prononcer la parole.

    Fonctions du cortex cérébral

    Le cerveau est le siège de nombreuses fonctions mentales supérieures, telles que la mémoire et l'apprentissage, le langage et la perception consciente, qui font l'objet de sous-tests de l'examen de l'état mental. Le cortex cérébral est la fine couche de matière grise qui se trouve à l'extérieur du cerveau. Il mesure environ un millimètre d'épaisseur dans la plupart des régions et est très plié pour s'adapter à l'espace limité de la voûte crânienne. Ces fonctions supérieures sont réparties dans différentes régions du cortex, et des emplacements spécifiques peuvent être considérés comme responsables de fonctions particulières. Il existe un ensemble limité de régions, par exemple, qui participent à la fonction linguistique, et elles peuvent être subdivisées en fonction de la partie particulière de la fonction linguistique que chacune régit.

    La séparation des zones du cortex et leur attribution à diverses fonctions trouvent leur origine dans des fondements anatomiques purs. Le neurologue et histologue allemand Korbinian Brodmann, qui a étudié attentivement la cytoarchitecture du cerveau au tournant du XIXe siècle, a décrit environ 50 régions du cortex suffisamment différentes les unes des autres pour être considérées comme des zones distinctes (Figure \(\PageIndex{1}\)). Brodmann a préparé de nombreuses régions différentes du cortex cérébral pour les visualiser au microscope. Il a comparé la taille, la forme et le nombre de neurones afin de trouver des différences anatomiques dans les différentes parties du cortex cérébral. Des recherches continues sur ces zones anatomiques au cours des 100 années suivantes ou plus ont démontré une forte corrélation entre les structures et les fonctions attribuées à ces structures. Par exemple, les trois premières zones de la liste de Brodmann, situées dans le gyrus postcentral, constituent le cortex somatosensoriel primaire. Au sein de cette zone, une séparation plus fine peut être réalisée sur la base du concept de l'homonculus sensoriel, ainsi que des différentes sous-modalités de la somatosensation telles que le toucher, les vibrations, la douleur, la température ou la proprioception. Aujourd'hui, nous désignons plus fréquemment ces régions par leur fonction (c'est-à-dire le cortex sensoriel primaire) que par le numéro que Brodmann leur a attribué, mais dans certaines situations, l'utilisation des nombres de Brodmann persiste.

    Figure\(\PageIndex{1}\) : Régions du cortex cérébral de Brodmann. Sur la base de la cytoarchitecture, l'anatomiste Korbinian Brodmann a décrit le vaste éventail de régions corticales, comme l'illustre sa figure. Des recherches ultérieures ont révélé que ces zones correspondaient très bien aux différences fonctionnelles du cortex cérébral. (crédit : modification de l'œuvre par « Looie496 » /Wikimedia Commons, basée sur une œuvre originale de Korvinian Brodmann)

    La zone 17, comme Brodmann l'a décrite, est également connue sous le nom de cortex visuel primaire. Les zones 18 et 19, qui constituent des zones ultérieures de traitement visuel, y sont adjacentes. La zone 22 est le cortex auditif principal, et elle est suivie par la zone 23, qui traite ensuite les informations auditives. La zone 4 est le cortex moteur principal du gyrus précentral, tandis que la zone 6 est le cortex prémoteur. Ces zones suggèrent une certaine spécialisation au sein du cortex pour le traitement fonctionnel, à la fois dans les régions sensorielles et motrices. Le fait que les zones de Brodmann soient si étroitement liées à la localisation fonctionnelle dans le cortex cérébral démontre le lien étroit entre structure et fonction dans ces régions.

    Les zones 1, 2, 3, 4, 17 et 22 sont toutes décrites comme des zones corticales primaires. Les régions voisines sont toutes appelées zones d'association. Les zones primaires sont celles où les informations sensorielles sont initialement reçues du thalamus pour la perception consciente ou, dans le cas du cortex moteur primaire, où les commandes descendantes sont envoyées au tronc cérébral ou à la moelle épinière pour exécuter des mouvements (Figure\(\PageIndex{2}\)).

    Figure\(\PageIndex{2}\) : Types de zones corticales. Le cortex cérébral peut être décrit comme contenant trois types de régions de traitement : zone primaire, zone d'association et zone d'intégration. Les zones corticales primaires sont celles où les informations sensorielles sont initialement traitées ou où les commandes motrices émergent pour atteindre le tronc cérébral ou la moelle épinière. Les zones d'association sont adjacentes aux zones principales et traitent ensuite les entrées spécifiques à la modalité. Les zones d'intégration multimodale se trouvent là où se rencontrent les régions spécifiques à une modalité ; elles peuvent traiter plusieurs modalités ensemble ou différentes modalités sur la base de fonctions similaires, telles que le traitement spatial de la vision ou de la somatosensation.

    Un certain nombre d'autres régions, qui s'étendent au-delà de ces zones primaires ou d'association du cortex, sont appelées zones intégratives. Ces zones se trouvent dans les espaces entre les domaines pour des fonctions sensorielles ou motrices particulières, et elles intègrent des informations multisensorielles ou traitent des informations sensorielles ou motrices de manière plus complexe. Prenons, par exemple, le cortex pariétal postérieur qui se trouve entre les régions du cortex somatosensoriel et du cortex visuel. Cela a été attribué à la coordination des fonctions visuelles et motrices, telles que le fait de tendre la main pour prendre un verre. La fonction somatosensorielle qui en ferait partie est la rétroaction proprioceptive résultant du mouvement du bras et de la main. Le poids du verre, en fonction de ce qu'il contient, influencera la manière dont ces mouvements sont exécutés.

    Les capacités cognitives

    L'évaluation des fonctions cérébrales est axée sur les capacités cognitives. Les capacités évaluées à l'aide de l'examen de l'état mental peuvent être réparties en quatre groupes : orientation et mémoire, langage et parole, sens sensoriel, jugement et raisonnement abstrait.

    Orientation et mémoire

    L'orientation est la prise de conscience par le patient de sa situation immédiate. C'est la prise de conscience de l'heure, non pas en termes d'horloge, mais de la date et de ce qui se passe autour du patient. C'est la conscience du lieu, qui permet au patient de savoir où il se trouve et pourquoi. Il s'agit également de savoir qui est le patient, de reconnaître son identité personnelle et de pouvoir la relier à l'examinateur. Les premiers tests d'orientation sont basés sur les questions suivantes : « Savez-vous quelle est la date ? » ou « Sais-tu où tu es ? » ou « Quel est ton nom ? » Pour mieux comprendre la conscience d'un patient en matière d'orientation, il est possible de se poser des questions sur la mémoire à distance, telles que « Qui est le président des États-Unis ? » , ou en demandant ce qui s'est passé à une date précise.

    Il existe également des tâches spécifiques pour gérer la mémoire. L'un d'eux est le test de rappel à trois mots. Le patient doit se souvenir de trois mots, tels qu'un livre, une horloge et une pelle. Après un court intervalle, pendant lequel d'autres parties de l'entretien se poursuivent, le patient est invité à se souvenir des trois mots. D'autres tâches qui évaluent la mémoire, outre celles liées à l'orientation, demandent au patient de réciter les mois de l'année dans l'ordre inverse afin d'éviter la séquence trop apprise et de se concentrer sur la mémoire des mois dans un ordre donné, d'épeler des mots courants à l'envers ou de réciter une liste de chiffres à l'envers.

    La mémoire est en grande partie fonction du lobe temporal, ainsi que des structures situées sous le cortex cérébral, telles que l'hippocampe et l'amygdale. Le stockage de la mémoire nécessite ces structures du lobe temporal médian. Le cas célèbre d'un homme qui s'est fait enlever les deux lobes temporaux médiaux pour traiter une épilepsie incurable a permis de mieux comprendre la relation entre les structures du cerveau et la fonction de la mémoire.

    Henry Molaison, que l'on appelait le patient HM lorsqu'il était vivant, souffrait d'épilepsie localisée dans ses deux lobes temporaux médiaux. En 1953, une lobectomie bilatérale a été réalisée qui a atténué l'épilepsie mais a empêché HM de se forger de nouveaux souvenirs, une affection appelée amnésie antérograde. HM a pu se souvenir de la plupart des événements survenus avant son opération, bien qu'il y ait eu une perte partielle de souvenirs antérieurs, ce que l'on appelle l'amnésie rétrograde. HM a fait l'objet d'études approfondies sur le fonctionnement de la mémoire. Ce qu'il n'a pas pu faire, c'est se forger de nouveaux souvenirs de ce qui lui est arrivé, ce que l'on appelle aujourd'hui la mémoire épisodique. La mémoire épisodique est de nature autobiographique, comme le fait de se souvenir d'avoir fait du vélo dans le quartier étant enfant, par opposition à la mémoire procédurale de la façon de faire du vélo. HM a également conservé sa mémoire à court terme, telle que celle testée par la tâche en trois mots décrite ci-dessus. Après une brève période, ces souvenirs se dissipaient ou se dégradaient et ne seraient pas stockés à long terme parce que les structures des lobes temporaux médiaux avaient été enlevées.

    La différence entre la mémoire à court terme, la mémoire procédurale et la mémoire épisodique, telle que mise en évidence par le patient HM, suggère que différentes parties du cerveau sont responsables de ces fonctions. Le stockage à long terme de la mémoire épisodique nécessite l'hippocampe et les structures temporelles médiales connexes, et ces souvenirs se situent dans les zones d'intégration multimodales du cortex cérébral. Cependant, la mémoire à court terme, également appelée mémoire active ou de travail, est localisée dans le lobe préfrontal. Comme le patient HM n'avait perdu que son lobe temporal médian, et qu'il n'avait perdu que très peu de ses souvenirs antérieurs, et qu'il n'avait pas perdu la capacité de former de nouvelles mémoires à court terme, il a été conclu que la fonction de l'hippocampe et des structures adjacentes dans le lobe temporal médian est de se déplacer (ou de se consolider) à court terme des souvenirs (dans le lobe préfrontal) à la mémoire à long terme (dans le lobe temporal).

    La capacité du cortex préfrontal à organiser l'information peut également être testée. Dans un sous-test de l'examen de l'état mental appelé génération d'ensembles, le patient est invité à générer une liste de mots commençant tous par la même lettre, mais sans noms ni noms propres. On s'attend à ce qu'une personne puisse générer une telle liste d'au moins 10 mots en une minute. De nombreuses personnes peuvent probablement le faire beaucoup plus rapidement, mais la norme distingue la normale acceptée de celles dont le cortex préfrontal est affaibli.

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    Lisez cet article pour en savoir plus sur un jeune homme qui envoie un texto à sa fiancée paniqué alors qu'il découvre qu'il a du mal à se souvenir de certaines choses. À l'hôpital, un neurologue administre l'examen de l'état mental, ce qui est généralement normal, à l'exception du test de rappel à trois mots. Le jeune homme ne s'en souvenait même pas 30 secondes après les avoir entendues et les avoir répétées au médecin. Une masse non découverte dans la région du médiastin s'est révélée être le lymphome de Hodgkin, un type de cancer qui affecte le système immunitaire et qui est probablement à l'origine d'anticorps qui attaquent le système nerveux. Le patient a fini par retrouver la capacité de se souvenir, bien que les événements survenus à l'hôpital aient toujours été insaisissables. Étant donné que les effets sur la mémoire étaient temporaires, mais qu'ils ont entraîné la perte des événements spécifiques du séjour à l'hôpital, quelles régions du cerveau étaient susceptibles d'avoir été touchées par les anticorps et quel type de mémoire cela représente-t-il ?

    Langage et discours

    Le langage est sans doute un aspect très humain de la fonction neurologique. Des progrès sont certainement réalisés dans la compréhension de la communication chez d'autres espèces, mais ce qui rend l'expérience humaine apparemment unique est en grande partie sa base linguistique. Toute compréhension de notre espèce est nécessairement réflexive, comme le suggère la question « Que suis-je ? » Et la réponse fondamentale à cette question est suggérée par la célèbre citation de René Descartes : « Cogito Ergo Sum » (traduit du latin par « Je pense, donc je suis »). Formuler une compréhension de vous-même consiste en grande partie à décrire qui vous êtes à vous-même. C'est un sujet confus à approfondir, mais la langue est certainement au cœur de ce que signifie être conscient de soi.

    L'examen neurologique comporte deux sous-tests spécifiques qui portent sur le langage. On mesure la capacité du patient à comprendre le langage en lui demandant de suivre une série d'instructions pour effectuer une action, par exemple « toucher son doigt droit sur son coude gauche, puis sur son genou droit ». Un autre sous-test évalue la fluidité et la cohérence du langage en demandant au patient de générer des descriptions d'objets ou de scènes représentés dans des dessins, et en récitant des phrases ou en expliquant un passage écrit. La langue joue toutefois un rôle important à bien des égards lors de l'examen neurologique. Le patient doit savoir quoi faire, qu'il s'agisse simplement d'expliquer comment le réflexe instinctif va être effectué ou de poser une question telle que « Comment vous appelez-vous ? » Souvent, les déficits linguistiques peuvent être déterminés sans sous-tests spécifiques ; si une personne ne peut pas répondre correctement à une question, il peut y avoir un problème de réception de la langue.

    Un exemple important de zones intégratives multimodales est associé à la fonction linguistique (Figure\(\PageIndex{3}\)). Adjacent to the auditory association cortex, at the end of the lateral sulcus just anterior to the visual cortex, is Wernicke’s area. In the lateral aspect of the frontal lobe, just anterior to the region of the motor cortex associated with the head and neck, is Broca’s area. Both regions were originally described on the basis of losses of speech and language, which is called aphasia. The aphasia associated with Broca’s area is known as an expressive aphasia, which means that speech production is compromised. This type of aphasia is often described as non-fluency because the ability to say some words leads to broken or halting speech. Grammar can also appear to be lost. The aphasia associated with Wernicke’s area is known as a receptive aphasia, which is not a loss of speech production, but a loss of understanding of content. Patients, after recovering from acute forms of this aphasia, report not being able to understand what is said to them or what they are saying themselves, but they often cannot keep from talking.

    The two regions are connected by white matter tracts that run between the posterior temporal lobe and the lateral aspect of the frontal lobe. Conduction aphasia associated with damage to this connection refers to the problem of connecting the understanding of language to the production of speech. This is a very rare condition, but is likely to present as an inability to faithfully repeat spoken language.

    Figure \(\PageIndex{3}\): Broca's and Wernicke's Areas. Two important integration areas of the cerebral cortex associated with language function are Broca’s and Wernicke’s areas. The two areas are connected through the deep white matter running from the posterior temporal lobe to the frontal lobe.

    Sensorium

    Those parts of the brain involved in the reception and interpretation of sensory stimuli are referred to collectively as the sensorium. The cerebral cortex has several regions that are necessary for sensory perception. From the primary cortical areas of the somatosensory, visual, auditory, and gustatory senses to the association areas that process information in these modalities, the cerebral cortex is the seat of conscious sensory perception. In contrast, sensory information can also be processed by deeper brain regions, which we may vaguely describe as subconscious—for instance, we are not constantly aware of the proprioceptive information that the cerebellum uses to maintain balance. Several of the subtests can reveal activity associated with these sensory modalities, such as being able to hear a question or see a picture. Two subtests assess specific functions of these cortical areas.

    The first is praxis, a practical exercise in which the patient performs a task completely on the basis of verbal description without any demonstration from the examiner. For example, the patient can be told to take their left hand and place it palm down on their left thigh, then flip it over so the palm is facing up, and then repeat this four times. The examiner describes the activity without any movements on their part to suggest how the movements are to be performed. The patient needs to understand the instructions, transform them into movements, and use sensory feedback, both visual and proprioceptive, to perform the movements correctly.

    The second subtest for sensory perception is gnosis, which involves two tasks. The first task, known as stereognosis, involves the naming of objects strictly on the basis of the somatosensory information that comes from manipulating them. The patient keeps their eyes closed and is given a common object, such as a coin, that they have to identify. The patient should be able to indicate the particular type of coin, such as a dime versus a penny, or a nickel versus a quarter, on the basis of the sensory cues involved. For example, the size, thickness, or weight of the coin may be an indication, or to differentiate the pairs of coins suggested here, the smooth or corrugated edge of the coin will correspond to the particular denomination. The second task, graphesthesia, is to recognize numbers or letters written on the palm of the hand with a dull pointer, such as a pen cap.

    Praxis and gnosis are related to the conscious perception and cortical processing of sensory information. Being able to transform verbal commands into a sequence of motor responses, or to manipulate and recognize a common object and associate it with a name for that object. Both subtests have language components because language function is integral to these functions. The relationship between the words that describe actions, or the nouns that represent objects, and the cerebral location of these concepts is suggested to be localized to particular cortical areas. Certain aphasias can be characterized by a deficit of verbs or nouns, known as V impairment or N impairment, or may be classified as V–N dissociation. Patients have difficulty using one type of word over the other. To describe what is happening in a photograph as part of the expressive language subtest, a patient will use active- or image-based language. The lack of one or the other of these components of language can relate to the ability to use verbs or nouns. Damage to the region at which the frontal and temporal lobes meet, including the region known as the insula, is associated with V impairment; damage to the middle and inferior temporal lobe is associated with N impairment.

    Judgment and Abstract Reasoning

    Planning and producing responses requires an ability to make sense of the world around us. Making judgments and reasoning in the abstract are necessary to produce movements as part of larger responses. For example, when your alarm goes off, do you hit the snooze button or jump out of bed? Is 10 extra minutes in bed worth the extra rush to get ready for your day? Will hitting the snooze button multiple times lead to feeling more rested or result in a panic as you run late? How you mentally process these questions can affect your whole day.

    The prefrontal cortex is responsible for the functions responsible for planning and making decisions. In the mental status exam, the subtest that assesses judgment and reasoning is directed at three aspects of frontal lobe function. First, the examiner asks questions about problem solving, such as “If you see a house on fire, what would you do?” The patient is also asked to interpret common proverbs, such as “Don’t look a gift horse in the mouth.” Additionally, pairs of words are compared for similarities, such as apple and orange, or lamp and cabinet.

    The prefrontal cortex is composed of the regions of the frontal lobe that are not directly related to specific motor functions. The most posterior region of the frontal lobe, the precentral gyrus, is the primary motor cortex. Anterior to that are the premotor cortex, Broca’s area, and the frontal eye fields, which are all related to planning certain types of movements. Anterior to what could be described as motor association areas are the regions of the prefrontal cortex. They are the regions in which judgment, abstract reasoning, and working memory are localized. The antecedents to planning certain movements are judging whether those movements should be made, as in the example of deciding whether to hit the snooze button.

    To an extent, the prefrontal cortex may be related to personality. The neurological exam does not necessarily assess personality, but it can be within the realm of neurology or psychiatry. A clinical situation that suggests this link between the prefrontal cortex and personality comes from the story of Phineas Gage, the railroad worker from the mid-1800s who had a metal spike impale his prefrontal cortex. There are suggestions that the steel rod led to changes in his personality. A man who was a quiet, dependable railroad worker became a raucous, irritable drunkard. Later anecdotal evidence from his life suggests that he was able to support himself, although he had to relocate and take on a different career as a stagecoach driver.

    A psychiatric practice to deal with various disorders was the prefrontal lobotomy. This procedure was common in the 1940s and early 1950s, until antipsychotic drugs became available. The connections between the prefrontal cortex and other regions of the brain were severed. The disorders associated with this procedure included some aspects of what are now referred to as personality disorders, but also included mood disorders and psychoses. Depictions of lobotomies in popular media suggest a link between cutting the white matter of the prefrontal cortex and changes in a patient’s mood and personality, though this correlation is not well understood.

    EVERYDAY CONNECTIONS

    Left Brain, Right Brain

    Popular media often refer to right-brained and left-brained people, as if the brain were two independent halves that work differently for different people. This is a popular misinterpretation of an important neurological phenomenon. As an extreme measure to deal with a debilitating condition, the corpus callosum may be sectioned to overcome intractable epilepsy. When the connections between the two cerebral hemispheres are cut, interesting effects can be observed.

    If a person with an intact corpus callosum is asked to put their hands in their pockets and describe what is there on the basis of what their hands feel, they might say that they have keys in their right pocket and loose change in the left. They may even be able to count the coins in their pocket and say if they can afford to buy a candy bar from the vending machine. If a person with a sectioned corpus callosum is given the same instructions, they will do something quite peculiar. They will only put their right hand in their pocket and say they have keys there. They will not even move their left hand, much less report that there is loose change in the left pocket.

    The reason for this is that the language functions of the cerebral cortex are localized to the left hemisphere in 95 percent of the population. Additionally, the left hemisphere is connected to the right side of the body through the corticospinal tract and the ascending tracts of the spinal cord. Motor commands from the precentral gyrus control the opposite side of the body, whereas sensory information processed by the postcentral gyrus is received from the opposite side of the body. For a verbal command to initiate movement of the right arm and hand, the left side of the brain needs to be connected by the corpus callosum. Language is processed in the left side of the brain and directly influences the left brain and right arm motor functions, but is sent to influence the right brain and left arm motor functions through the corpus callosum. Likewise, the left-handed sensory perception of what is in the left pocket travels across the corpus callosum from the right brain, so no verbal report on those contents would be possible if the hand happened to be in the pocket.

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    Regardez la vidéo intitulée « L'homme aux deux cerveaux » pour voir le neuroscientifique Michael Gazzaniga présenter un patient avec lequel il travaille depuis des années et dont le corps calleux a été sectionné, séparant ses deux hémisphères cérébraux. Quelques tests sont effectués pour démontrer comment cela se manifeste dans les tests de la fonction cérébrale. Contrairement aux personnes normales, ce patient peut effectuer deux tâches indépendantes en même temps car les lignes de communication entre les côtés droit et gauche de son cerveau ont été supprimées. Alors qu'une personne dont le corps calleux est intact ne peut pas surmonter la domination d'un hémisphère sur l'autre, ce patient peut le faire. Si l'hémisphère cérébral gauche domine chez la majorité des gens, pourquoi la droitière serait-elle la plus courante ?

    L'examen de l'état mental

    Le cerveau, en particulier le cortex cérébral, est l'emplacement des fonctions cognitives importantes qui font l'objet de l'examen de l'état mental. La régionalisation du cortex, initialement décrite sur la base de preuves anatomiques de la cytoarchitecture, révèle la distribution de zones fonctionnellement distinctes. Les régions corticales peuvent être décrites comme des zones sensorielles ou motrices primaires, des zones d'association ou des zones d'intégration multimodales. Les fonctions attribuées à ces régions incluent l'attention, la mémoire, le langage, la parole, les sensations, le jugement et le raisonnement abstrait.

    L'examen de l'état mental aborde ces capacités cognitives au moyen d'une série de sous-tests conçus pour déterminer les comportements particuliers attribués à ces fonctions. La perte de la fonction neurologique peut illustrer la localisation des lésions cérébrales. Les fonctions de mémoire sont attribuées au lobe temporal, en particulier aux structures du lobe temporal médian appelées hippocampe et amygdale, ainsi qu'au cortex adjacent. La preuve de l'importance de ces structures provient des effets secondaires d'une lobectomie temporale bilatérale qui ont été étudiés en détail chez le patient HM.

    Les pertes de fonctions du langage et de la parole, appelées aphasies, sont associées à des dommages aux zones d'intégration importantes de l'hémisphère gauche appelées zones de Broca ou de Wernicke, ainsi qu'aux connexions entre elles dans la substance blanche. Différents types d'aphasie sont nommés d'après les structures particulières endommagées. L'évaluation des fonctions du sensorium inclut la praxis et la gnose. Les sous-tests liés à ces fonctions dépendent de l'intégration multimodale, ainsi que du traitement dépendant de la langue.

    Le cortex préfrontal contient des structures importantes pour la planification, le jugement, le raisonnement et la mémoire de travail. Les dommages causés à ces zones peuvent entraîner des changements de personnalité, d'humeur et de comportement. Le célèbre cas de Phineas Gage suggère que ce cortex joue un rôle dans la personnalité, tout comme la pratique dépassée de la lobectomie préfrontale.

    Questions sur les liens interactifs

    Lisez cet article pour en savoir plus sur un jeune homme qui envoie un texto à sa fiancée paniqué alors qu'il découvre qu'il a du mal à se souvenir de certaines choses. À l'hôpital, un neurologue administre l'examen de l'état mental, ce qui est généralement normal, à l'exception du test de rappel à trois mots. Le jeune homme ne s'en souvenait même pas 30 secondes après les avoir entendues et les avoir répétées au médecin. Une masse non découverte dans la région du médiastin s'est révélée être le lymphome de Hodgkin, un type de cancer qui affecte le système immunitaire et qui est probablement à l'origine d'anticorps qui attaquent le système nerveux. Le patient a fini par retrouver la capacité de se souvenir, bien que les événements survenus à l'hôpital aient toujours été insaisissables. Étant donné que les effets sur la mémoire étaient temporaires, mais qu'ils ont entraîné la perte des événements spécifiques du séjour à l'hôpital, quelles régions du cerveau étaient susceptibles d'avoir été touchées par les anticorps et quel type de mémoire cela représente-t-il ?

    Réponse : Le patient n'a pas pu se forger de souvenirs épisodiques lors des événements décrits dans le cas, de sorte que les structures du lobe temporal médian ont peut-être été affectées par les anticorps.

    Regardez la vidéo intitulée « L'homme aux deux cerveaux » pour voir le neuroscientifique Michael Gazzaniga présenter un patient avec lequel il travaille depuis des années et dont le corps calleux a été sectionné, séparant ses deux hémisphères cérébraux. Quelques tests sont effectués pour démontrer comment cela se manifeste dans les tests de la fonction cérébrale. Contrairement aux personnes normales, ce patient peut effectuer deux tâches indépendantes en même temps car les lignes de communication entre les côtés droit et gauche de son cerveau ont été supprimées. Alors qu'une personne dont le corps calleux est intact ne peut pas surmonter la domination d'un hémisphère sur l'autre, ce patient peut le faire. Si l'hémisphère cérébral gauche domine chez la majorité des gens, pourquoi la droitière serait-elle la plus courante ?

    Réponse : L'hémisphère gauche du cerveau contrôle le côté droit du corps par le biais du tractus corticospinal. Comme la fonction du langage est largement associée à l'hémisphère dominant, la main avec laquelle une personne écrit sera probablement celle contrôlée par l'hémisphère gauche.

    Questions de révision

    Q. Lequel des éléments suivants pourrait être un élément de la cytoarchitecture, en relation avec les études microscopiques du cortex cérébral effectuées par Brodmann ?

    A. connexions au cervelet

    B. activation par des stimuli visuels

    C. nombre de neurones par millimètre carré

    D. nombre de gyres ou de sillons

    Réponse : C

    Q. Laquelle des zones suivantes pourrait constituer une zone d'intégration multimodale ?

    A. Cortex visuel primaire

    B. cortex prémoteur

    C. hippocampe

    La région de D. Wernicke

    Réponse : D

    Q. Quel est un exemple de mémoire épisodique ?

    A. comment faire un gâteau

    B. votre dernière fête d'anniversaire

    C. quel âge avez-vous

    D. avoir besoin de porter un gant de cuisine pour sortir un gâteau du four

    Réponse : B

    Q. Quel type d'aphasie ressemble le plus à l'audition d'une langue étrangère ?

    A. aphasie réceptive

    B. aphasie expressive

    C. aphasie conductrice

    D. Aphasie de Broca

    Réponse : A

    Q. Quelle région du cortex cérébral est associée à la compréhension du langage, à la fois d'une autre personne et du langage qu'une personne génère elle-même ?

    A. lobe temporal médian

    B. cortex préfrontal ventromédial

    C. gyrus temporal supérieur

    D. gyrus postcentral

    Réponse : C

    Questions sur la pensée critique

    Q. La performance d'un patient à la majorité des sous-tests de l'examen de l'état mental est conforme aux normes attendues, mais le patient ne peut pas répéter une série de chiffres donnés par l'examinateur. Quelle est l'explication probable ?

    R. Le patient a subi un accident vasculaire cérébral au niveau du cortex préfrontal où se trouve la mémoire de travail.

    Q. Un patient répond à la question « Quel est votre nom ? » avec un air d'incompréhension. Laquelle des deux principales régions linguistiques est la plus susceptible d'être touchée et quel est le nom de ce type d'aphasie ?

    Le domaine de A. Wernicke est associé à la compréhension du langage, de sorte que la personne ne comprend probablement pas la question posée et ne peut pas y répondre de manière significative. C'est ce qu'on appelle une aphasie réceptive.

    Lexique

    amnésie antérograde
    incapacité à se forger de nouveaux souvenirs à partir d'un moment donné
    aphasie
    perte de la fonction langagière
    aphasie par conduction
    perte de la fonction langagière liée au lien entre la compréhension de la parole et la production de la parole, sans perte de l'une ou l'autre des fonctions spécifiques
    cytoarchitecture
    étude d'un tissu basée sur la structure et l'organisation de ses composants cellulaires ; liée au terme plus large, histologie
    mémoire épisodique
    mémoire d'événements spécifiques dans un sens autobiographique
    aphasie expressive
    perte de la capacité de produire le langage ; généralement associée à des lésions de la région du lobe frontal de Broca
    gnose
    lors d'un examen neurologique, des connaissances expérientielles intuitives testées en interagissant avec des objets ou des symboles courants
    graphesthésie
    perception de symboles, tels que des lettres ou des chiffres, tracés dans la paume de la main
    praxis
    lors d'un examen neurologique, le fait de faire quelque chose en utilisant des connaissances ou des compétences prêtes à l'emploi en réponse à une instruction verbale
    mémoire procédurale
    mémoire de la façon d'effectuer une tâche spécifique
    aphasie réceptive
    perte de la capacité de comprendre la langue reçue, telle que ce qui est parlé au sujet ou donné sous forme écrite
    amnésie rétrograde
    perte de mémoire avant un événement particulier
    mémoire à court terme
    capacité à conserver activement des informations dans le cerveau pendant une courte période
    stéréognose
    perception d'objets courants placés dans la main uniquement sur la base de la manipulation de cet objet dans la main
    La région de Wernicke
    région située à l'extrémité postérieure du sillon latéral dans laquelle la compréhension de la parole est localisée

    Contributeurs et attributions

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