5.1 : Dispersion des populations
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Le schéma de dispersion (schéma de distribution) d'une population décrit la disposition des individus au sein d'un habitat à un moment donné, et de grandes catégories de modèles sont utilisées pour les décrire. Les trois modèles de dispersion sont agrégés, aléatoires et uniformes (figure\(\PageIndex{a}\)).

Les individus regroupés en parcelles ont une distribution groupée, ou une distribution agrégée. Cela peut se produire si les ressources ne sont pas réparties de manière égale ; par exemple, les chenilles de l'hirondelle pipévine seraient regroupées dans les zones abritant leur plante hôte, la pipévine de Californie. La distribution groupée peut également refléter l'emplacement de microhabitats convenables, tels qu'une espèce de plante herbacée (non ligneuse) qui ne pousse qu'à l'ombre en se regroupant sous les arbres. Les plantes qui déposent leurs graines directement sur le sol, comme les chênes, peuvent également avoir cette distribution. Enfin, le comportement social des animaux se traduit par une distribution groupée, comme des loups chassant en meute, un troupeau d'éléphants ou un banc de poissons voyageant ensemble pour des raisons de sécurité.
Les populations qui ont une distribution aléatoire ne sont pas organisées selon un schéma particulier. Certaines personnes peuvent être rapprochées tandis que d'autres peuvent être éloignées les unes des autres. Un exemple de distribution aléatoire se produit dans le cas du pissenlit et d'autres plantes dont les graines sont dispersées par le vent et qui germent partout où elles tombent dans des environnements favorables.
Les individus qui sont également espacés dans l'environnement ont une distribution uniforme. Les cactus Saguaro sont régulièrement espacés en raison des ressources limitées du désert. (Il n'y a pas assez d'eau pour soutenir deux gros cactus côte à côte.) Des distributions uniformes peuvent résulter d'une concurrence d'interférence, lorsque les individus prennent des mesures préventives pour éviter la concurrence pour les ressources. Par exemple, certaines plantes sécrètent des substances qui inhibent la croissance des individus voisins (comme la libération de produits chimiques toxiques par les sauges), un phénomène appelé allélopathie. Un autre exemple de compétition d'interférence concerne les espèces animales territoriales, telles que les manchots qui conservent un territoire défini pour la nidification. Les comportements défensifs territoriaux de chaque individu créent un schéma régulier de distribution de territoires et d'individus de taille similaire au sein de ces territoires. Ainsi, la distribution des individus au sein d'une population fournit plus d'informations sur la façon dont ils interagissent les uns avec les autres qu'une simple mesure de densité (voir Taille et densité de la population).
Attribution
Modifié par Melissa Ha d'après Population Demographics and Dynamics from Environmental Biology de Matthew R. Fisher (CC-BY)