3.3 : Parties du système nerveux
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Système nerveux périphérique
Le système nerveux périphérique est constitué d'épais faisceaux d'axones, appelés nerfs, qui transmettent des messages entre le SNC et les muscles, les organes et les sens situés à la périphérie du corps (c'est-à-dire tout ce qui se trouve à l'extérieur du SNC). Le système nerveux central comprend deux subdivisions principales : le système nerveux somatique et le système nerveux autonome.
Le système nerveux somatique est associé à des activités traditionnellement considérées comme conscientes ou volontaires. Il participe à la transmission des informations sensorielles et motrices vers et depuis le SNC ; il est donc composé de motoneurones et de neurones sensoriels. Les motoneurones, qui transmettent des instructions du SNC aux muscles, sont des fibres efférentes (efférentes signifie « s'éloigner »). Les neurones sensoriels, qui transportent des informations sensorielles vers le SNC, sont des fibres afférentes (afférente signifie « se déplacer vers »). Un moyen utile de s'en souvenir est que e fferent = e exit et a fferent = a drive. Chaque nerf est essentiellement un faisceau de neurones formant une autoroute bidirectionnelle, contenant des milliers d'axones, efférents et afférents.
Le système nerveux autonome contrôle nos organes internes et nos glandes et est généralement considéré comme ne relevant pas du contrôle volontaire. Il peut être subdivisé en divisions sympathique et parasympathique (Figure 3.14). Le système nerveux sympathique participe à la préparation du corps aux activités liées au stress ; le système nerveux parasympathique est associé au retour du corps aux activités quotidiennes de routine. Les deux systèmes ont des fonctions complémentaires et fonctionnent en tandem pour maintenir l'homéostasie de l'organisme. L'homéostasie est un état d'équilibre, ou équilibre, dans lequel les conditions biologiques (telles que la température corporelle) sont maintenues à des niveaux optimaux.
S'il est clair qu'une telle réponse serait essentielle à la survie de nos ancêtres, qui vivaient dans un monde plein de menaces physiques réelles, bon nombre des situations de grande excitation auxquelles nous sommes confrontés dans le monde moderne sont de nature plus psychologique. Réfléchissez par exemple à ce que vous ressentez lorsque vous devez vous lever et faire une présentation devant une salle remplie de monde, ou juste avant de passer un gros test. Vous ne courez aucun danger physique réel dans ces situations, mais vous avez évolué pour répondre à une menace perçue par une réponse de combat ou de fuite. Ce type de réponse est loin d'être aussi adaptatif dans le monde moderne ; en fait, nous subissons des conséquences sanitaires négatives lorsque nous sommes constamment confrontés à des menaces psychologiques que nous ne pouvons ni combattre ni fuir. Des recherches récentes suggèrent qu'une augmentation de la sensibilité aux maladies cardiaques (Chandola, Brunner et Marmot, 2006) et une altération du fonctionnement du système immunitaire (Glaser et Kiecolt-Glaser, 2005) font partie des nombreuses conséquences négatives d'une exposition persistante et répétée à des situations stressantes. Une partie de cette tendance à la réactivité au stress peut être liée à des expériences traumatiques précoces.
Une fois la menace résolue, le système nerveux parasympathique prend le relais et rétablit les fonctions corporelles dans un état de relaxation. Le rythme cardiaque et la tension artérielle de notre chasseur reviennent à la normale, ses pupilles se contractent, il reprend le contrôle de sa vessie et le foie commence à stocker le glucose sous forme de glycogène pour une utilisation future. Ces processus de restauration sont associés à l'activation du système nerveux parasympathique.