18 : Défenses adaptatives spécifiques à l'hôte
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Les personnes vivant dans les pays développés et nées dans les années 1960 ou plus tard peuvent avoir du mal à comprendre le lourd fardeau des maladies infectieuses dévastatrices. Par exemple, la variole, une maladie virale mortelle, a détruit des civilisations entières mais a depuis été éradiquée. Grâce aux efforts de vaccination déployés par de nombreux groupes, dont l'Organisation mondiale de la santé, Rotary International et le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), la variole n'a pas été diagnostiquée chez un patient depuis 1977. La poliomyélite est un autre excellent exemple. Cette maladie virale invalidante a paralysé des patients, qui étaient souvent maintenus en vie dans des « services pulmonaires en fer », pas plus tard que dans les années 1950 (Figure\(\PageIndex{1}\)). Aujourd'hui, la vaccination contre la poliomyélite a pratiquement éradiqué la maladie. Les vaccins ont également réduit la prévalence de maladies infectieuses autrefois courantes telles que la varicelle, la rougeole allemande, la rougeole, les oreillons et la coqueluche. Le succès de ces vaccins et d'autres est dû aux défenses très spécifiques et adaptatives de l'hôte qui font l'objet de ce chapitre.
Les défenses innées non spécifiques de l'hôte décrivent l'immunité innée contre les agents pathogènes microbiens. Les animaux supérieurs, tels que les humains, possèdent également une défense immunitaire adaptative, très spécifique aux agents pathogènes microbiens individuels. Cette immunité adaptative spécifique est acquise par une infection active ou une vaccination et constitue une défense importante contre les agents pathogènes qui échappent aux défenses de l'immunité innée.
- 18.1 : Architecture du système immunitaire
- L'immunité adaptative est définie par deux caractéristiques importantes : la spécificité et la mémoire. La spécificité fait référence à la capacité du système immunitaire adaptatif à cibler des agents pathogènes spécifiques, et la mémoire fait référence à sa capacité à réagir rapidement aux agents pathogènes auxquels il a déjà été exposé. Par exemple, lorsqu'une personne se rétablit de la varicelle, son corps développe un souvenir de l'infection qui la protégera spécifiquement de l'agent causal si elle est de nouveau exposée au virus plus tard.
- 18.2 : Antigènes, cellules présentatrices d'antigènes et complexes majeurs d'histocompatibilité
- Les molécules du complexe majeur d'histocompatibilité (CMH) sont exprimées à la surface des cellules saines, les identifiant comme des cellules normales et des cellules « auto-tueuses » par rapport aux cellules tueuses naturelles (NK). Les molécules MHC jouent également un rôle important dans la présentation d'antigènes étrangers, ce qui constitue une étape critique de l'activation des lymphocytes T et constitue donc un mécanisme important du système immunitaire adaptatif.
- 18.3 : Lymphocytes T
- Les anticorps impliqués dans l'immunité humorale se lient souvent aux agents pathogènes et aux toxines avant de pouvoir se fixer aux cellules hôtes et les envahir. Ainsi, l'immunité humorale vise principalement à combattre les agents pathogènes dans les espaces extracellulaires. Cependant, les agents pathogènes qui ont déjà pénétré dans les cellules hôtes sont largement protégés contre les défenses médiées par les anticorps humoraux. L'immunité cellulaire, quant à elle, cible et élimine les agents pathogènes intracellulaires grâce à l'action des lymphocytes T, ou lymphocytes T.
- 18.4 : Lymphocytes B et anticorps
- L'immunité humorale fait référence aux mécanismes des défenses immunitaires adaptatives qui sont médiés par des anticorps sécrétés par les lymphocytes B, ou lymphocytes B. Cette section se concentrera sur les lymphocytes B et discutera de leur production et de leur maturation, de leurs récepteurs et de leurs mécanismes d'activation.
- 18.5 : Vaccins
- En stimulant artificiellement les défenses immunitaires adaptatives, un vaccin déclenche une production de cellules mémoire similaire à celle qui se produirait lors d'une réponse primaire. Ce faisant, le patient est capable de développer une forte réponse secondaire lorsqu'il est exposé à l'agent pathogène, mais sans avoir à souffrir au préalable d'une infection initiale. Dans cette section, nous explorerons différents types d'immunité artificielle ainsi que différents types de vaccins et leurs mécanismes d'induction de l'immunité artificielle.
Vignette : De gauche à droite : érythrocytes, plaquettes et lymphocytes. (Domaine public ; Institut national du cancer de Frederick).