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17 : Défenses innées et non spécifiques de l'hôte

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    Malgré une exposition relativement constante aux microbes pathogènes présents dans l'environnement, les humains ne souffrent généralement pas d'infections ou de maladies constantes. Dans la plupart des cas, le corps est capable de se défendre contre la menace d'infection grâce à un système immunitaire complexe conçu pour repousser, tuer et expulser les envahisseurs pathogènes. L'immunité dans son ensemble peut être décrite comme deux éléments interdépendants : l'immunité innée non spécifique, qui fait l'objet de ce chapitre, et les défenses adaptatives spécifiques de l'hôte, qui sont abordées dans le chapitre suivant.

    La réponse immunitaire innée non spécifique constitue une première ligne de défense qui peut souvent empêcher les infections de s'implanter solidement dans l'organisme. Ces défenses sont décrites comme non spécifiques parce qu'elles ne ciblent aucun pathogène en particulier ; elles se défendent plutôt contre un large éventail de pathogènes potentiels. Ils sont appelés innés parce qu'ils sont des mécanismes intégrés de l'organisme humain. Contrairement aux défenses adaptatives spécifiques, elles ne s'acquièrent pas au fil du temps et n'ont aucune « mémoire » (elles ne s'améliorent pas après des expositions répétées à des agents pathogènes spécifiques).

    D'une manière générale, les défenses innées non spécifiques fournissent une réponse immédiate (ou très rapide) contre les agents pathogènes potentiels. Cependant, ces réponses ne sont ni parfaites ni impénétrables. Ils peuvent être contournés par des agents pathogènes à l'occasion, et parfois ils peuvent même endommager l'organisme, contribuant ainsi aux signes et symptômes de l'infection (Figure\(\PageIndex{1}\)).

    Photo d'une éruption cutanée due à la varicelle à l'arrière des épaules d'une personne.
    Figure\(\PageIndex{1}\) : La varicelle, ou varicelle, est causée par le virus très contagieux de la varicelle et du zona. L'éruption cutanée caractéristique observée ici est en partie le résultat d'une inflammation associée à la réponse immunitaire de l'organisme au virus. L'inflammation est un mécanisme de réponse de l'immunité innée qui aide l'organisme à combattre un large éventail d'infections. (crédit : John Noble/CDC ; domaine public)

    • 17.1 : Défenses physiques
      L'immunité innée non spécifique constitue une première ligne de défense contre les infections en bloquant de manière non spécifique l'entrée des microbes et en les ciblant pour les détruire ou les éliminer de l'organisme. Les défenses physiques de l'immunité innée comprennent les barrières physiques, les actions mécaniques qui éliminent les microbes et les débris, et le microbiome, qui entre en compétition avec les agents pathogènes et en inhibe la croissance. La peau, les muqueuses et l'endothélie de tout le corps constituent des barrières physiques.
    • 17.2 : Défenses chimiques
      De nombreux médiateurs chimiques produits de manière endogène et exogène présentent des fonctions antimicrobiennes non spécifiques. De nombreux médiateurs chimiques se trouvent dans les fluides corporels tels que le sébum, la salive, le mucus, les liquides gastriques et intestinaux, l'urine, les larmes, le cérumen et les sécrétions vaginales. Les peptides antimicrobiens (AMP) présents sur la peau et dans d'autres parties du corps sont produits en grande partie en réponse à la présence d'agents pathogènes. Il s'agit notamment de la dermcidine, de la cathélicidine, des défensines, des histatines et des bactériocines.
    • 17.3 : Défenses cellulaires
      Les éléments formés dans le sang comprennent les globules rouges (érythrocytes), les globules blancs (leucocytes) et les plaquettes (thrombocytes). Parmi ceux-ci, les leucocytes sont principalement impliqués dans la réponse immunitaire. Tous les éléments formés proviennent de la moelle osseuse sous forme de cellules souches (CSH) qui se différencient par hématopoïèse. Les granulocytes sont des leucocytes caractérisés par un noyau lobé et des granules dans le cytoplasme. Il s'agit notamment des neutrophiles (PMN), des éosinophiles et des basophiles.
    • 17.4 : Reconnaissance des agents pathogènes et phagocytose
      Les phagocytes sont des cellules qui reconnaissent les agents pathogènes et les détruisent par phagocytose. La reconnaissance se fait souvent par l'utilisation de récepteurs phagocytaires qui se lient aux molécules que l'on trouve couramment sur les agents pathogènes, connus sous le nom de modèles moléculaires associés aux agents pathogènes (PAMP). Les récepteurs qui se lient aux PAMP sont appelés récepteurs de reconnaissance de formes, ou PRR. Les récepteurs de type Toll (TLR) sont un type de PRR présent sur les phagocytes.
    • 17.5 : Inflammation et fièvre
      L'inflammation résulte de la réponse collective des médiateurs chimiques et des défenses cellulaires à une lésion ou à une infection. L'inflammation aiguë est de courte durée et localisée au site de la lésion ou de l'infection. L'inflammation chronique survient lorsque la réponse inflammatoire échoue et peut entraîner la formation de granulomes (par exemple, dans le cas de la tuberculose) et de cicatrices (par exemple, dans le cas d'infections virales par le virus de l'hépatite C et de cirrhose du foie).
    • 17.E : Défenses innées et non spécifiques de l'hôte (exercices)

    Vignette : Micrographie électronique à balayage d'un phagocyte (jaune, droite) phagocytant des bacilles de l'anthrax (orange, gauche). (CC BY 2.5 ; Volker Brinkmann via PLOS).