10.6 : Résumé

10.1 Décrire et démontrer les méthodes de base d'évaluation des stocks et leurs hypothèses de flux de coûts

• Le coût total des biens disponibles à la vente est une combinaison de l'inventaire initial et des nouveaux achats d'inventaire. Ces coûts relatifs aux biens disponibles à la vente sont inclus dans l' inventaire final, déclarés au bilan, ou font partie du coût des biens vendus déclaré dans le compte de résultat.
• L'inventaire des marchandises est maintenu à l'aide du système de mise à jour périodique ou perpétuelle. La mise à jour périodique n'est effectuée qu'à la fin de la période, tandis que la mise à jour perpétuelle est une activité continue qui permet de conserver des registres d'inventaire approximativement égaux à l'inventaire réel disponible à tout moment.
• Il existe quatre méthodes de base de répartition des flux de coûts d'inventaire, qui constituent des moyens alternatifs d'estimer le coût des unités vendues et la valeur du stock final. Les méthodes d'établissement des coûts ne sont pas indicatives du flux des marchandises, qui évolue souvent dans un ordre différent de celui des flux de coûts.
• L'utilisation de différentes options de répartition des coûts entraîne des différences marquées dans le coût déclaré des biens vendus, le bénéfice net et les soldes des stocks.

10.2 Calculer le coût des marchandises vendues et du stock final à l'aide de la méthode périodique

• Le système d'inventaire périodique met à jour l'inventaire à la fin d'une période comptable fixe. Au cours de l'exercice comptable, les registres d'inventaire ne sont pas modifiés et, à la fin de l'exercice, les enregistrements d'inventaire sont ajustés en fonction de ce qui a été vendu et ajouté au cours de la période.
• Les entreprises qui utilisent la méthode périodique et perpétuelle pour la mise à jour de l'inventaire choisissent entre les quatre méthodes de base relatives aux hypothèses de flux de coûts, à savoir le premier entré, premier sorti (FIFO), le dernier entré, premier sorti (LIFO), l'identification spécifique (SI) et la moyenne pondérée (AVG).
• Les systèmes d'inventaire périodique sont toujours utilisés dans la pratique, mais la prévalence de leur utilisation a considérablement diminué, grâce aux progrès technologiques et à la baisse significative des prix des logiciels de gestion des stocks.

10.3 Calculer le coût des marchandises vendues et du stock final à l'aide de la méthode perpétuelle

• Les systèmes d'inventaire perpétuel maintiennent l'équilibre des stocks dans les dossiers de l' entreprise en temps réel ou dans un état légèrement retardé et continuellement mis à jour. Aucun ajustement significatif n'est nécessaire en fin de période, avant la publication des états financiers.
• Les entreprises qui utilisent la méthode perpétuelle pour la mise à jour de l'inventaire choisissent entre les quatre méthodes de base relatives aux hypothèses de flux de coûts, à savoir : premier entré, premier sorti (FIFO), dernier entré, premier sorti (LIFO), identification spécifique (SI) et moyenne pondérée (AVG).
• La plupart des systèmes d'inventaire modernes utilisent le système d'inventaire perpétuel, en raison des avantages qu'il offre en termes d'efficacité, de facilité d' utilisation, de disponibilité de mises à jour en temps réel et de précision.

10.4 Expliquer et démontrer l'impact des erreurs d'évaluation des stocks sur le compte de résultat et le bilan

• Le rapport qualité-prix des biens disponibles à la vente dépend de l'exactitude des numéros d'inventaire de début et de fin. En raison de la corrélation entre les valeurs d'inventaire et le coût des marchandises vendues, lorsque les valeurs d'inventaire sont incorrectes, le compte de résultat et les comptes de bilan associés sont également incorrects.
• Les erreurs d'inventaire au début d'une période de reporting n'affectent que le compte de résultat. Les surestimations du stock initial se traduisent par une surestimation du coût des biens vendus et une sous-évaluation du bénéfice net. À l'inverse, la sous-estimation des stocks de départ se traduit par une sous-évaluation du coût des biens vendus et une surestimation du bénéfice net.
• Les erreurs d'inventaire à la fin d'une période de reporting affectent à la fois le compte de résultat et le bilan. Les surestimations du stock final se traduisent par une sous-évaluation du coût des biens vendus, une surestimation du bénéfice net, une surévaluation des actifs et une surestimation des capitaux propres À l'inverse, les sous-estimations du stock final se traduisent par une surestimation du coût des biens vendus, une sous-évaluation du bénéfice net, une sous-évaluation des actifs et une sous-évaluation des capitaux propres.

10.5 Examiner l'efficacité de la gestion des stocks à l'aide de ratios financiers

• Les outils d'analyse des ratios d'inventaire aident la direction à identifier les pratiques de gestion inefficaces et à identifier les scénarios problématiques dans ses processus d'exploitation des stocks.
• Le ratio de rotation des stocks mesure la rapidité avec laquelle les stocks se vendent, ce qui peut être utile pour les comparaisons entre périodes ainsi que pour les comparaisons avec des entreprises concurrentes.
• Le ratio du nombre de jours de ventes par rapport aux stocks indique le temps qu'il faut en moyenne pour que les stocks soient vendus, ce qui peut aider l' entreprise à identifier les cas de stocks trop ou trop faibles, en indiquant des cas tels que l'obsolescence du produit ou un stockage excessif, ou le scénario inverse : insuffisant inventaire, ce qui pourrait entraîner le mécontentement des clients et des pertes de ventes.

Termes clés

comptes à recevoir

dette client impayée résultant d'une vente à crédit, généralement exigible dans un court laps de temps

ratio de rotation des comptes clients

combien de fois les comptes clients sont recouvrés au cours d'une période d'exploitation et convertis en espèces

comptabilité d'exercice

enregistre les transactions liées aux recettes au fur et à mesure qu'elles se produisent, et non lorsque des espèces sont collectées

provision pour créances douteuses

compte de contre-actif qui est spécifiquement contraire aux comptes clients ; il est utilisé pour estimer les créances douteuses lorsque le client en question est inconnu

méthode d'allocation

estime les créances douteuses au cours d'une période sur la base de certaines approches informatiques, et l'associe aux ventes

créances irrécouvrables

montants irrécouvrables sur les comptes clients

méthode du vieillissement des créances dans le bilan

méthode des provisions qui estime les frais relatifs aux créances irrécouvrables en fonction du solde des comptes clients, mais qui tient également compte de la période irrécouvrable pour chaque compte

méthode du bilan

(également, méthode du pourcentage des comptes débiteurs) approche de la méthode de la provision qui estime les dépenses relatives aux créances douteuses sur la base du solde des comptes clients

méthode de contrat terminée

retarde la déclaration des recettes et des dépenses jusqu'à ce que l'ensemble du contrat soit terminé

compte contra

compte associé à un autre type de compte dont le solde normal est opposé à celui du compte jumelé ; réduit ou augmente le solde du compte jumelé à la fin d'une période

méthode d'annulation directe

retarde la reconnaissance des créances irrécouvrables jusqu'à ce que les comptes clients spécifiques soient identifiés

gestion des revenus

travaille dans le respect des contraintes des PCGR pour améliorer la vision des parties prenantes sur la situation financière de l'entreprise

manipulation des revenus

ignore les règles GAAP pour modifier les bénéfices de manière significative afin d'améliorer la vision des parties prenantes sur la situation financière de l'entreprise

méthode du compte de résultat

approche fondée sur la méthode des provisions qui permet d'estimer les frais relatifs aux créances irrécouvrables en partant de l'hypothèse qu'à la fin de la période, un certain pourcentage des ventes de la période ne seront pas recouvrées

vente à tempérament

paiements échelonnés périodiques de la part des acheteurs

intérêt

incitation monétaire au prêteur, qui justifie le risque de prêt ; les intérêts sont payés au prêteur par l'emprunteur

taux d'intérêt

partie d'un prêt à la charge de l'emprunteur, exprimée en pourcentage annuel du montant impayé du prêt

date d'émission

moment où la convention constitutive de sûreté est initialement établie

principe de correspondance

(également, principe de comptabilisation des dépenses) enregistre les dépenses liées à la génération de recettes au cours de la période au cours de laquelle elles sont engagées

date d'échéance

date à laquelle une obligation ou un billet devient exigible

valeur de réalisation nette

montant du solde d'un compte qui devrait être collecté ; par exemple, si une société a un solde de 10 000 dollars en comptes débiteurs et un solde de 300 dollars dans la provision pour créances douteuses , la valeur de réalisation nette est de 9 700 dollars

note à recevoir

un contrat légal formel entre l'acheteur et la société, qui exige un montant de paiement spécifique à une date future prédéterminée, inclut généralement des intérêts et est payable au-delà du cycle d'exploitation de l'entreprise

nombre de jours de ventes de créances

jours prévus pour convertir les comptes clients en espèces

pourcentage de la méthode d'achèvement

pourcentage des travaux achevés pendant la période divisé par le total des recettes du contrat

principal

le montant emprunté initial d'un prêt, à l'exclusion des intérêts ; également, la valeur nominale ou la valeur à l'échéance d'une obligation (le montant à payer à l'échéance)

recevable

montant impayé dû par un client

principe de reconnaissance des recettes

principe selon lequel l'entreprise doit comptabiliser des revenus au cours de la période au cours de laquelle ils sont réalisés ; ils ne sont pas considérés comme gagnés tant qu'un produit ou un service n'a pas été fourni